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Plus de 52 000 étudiants pour les deux universités à Sétif

Publié par Azzedine Tiouri le 16-09-2015, 00h47 | 244
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Après l’université Ferhat-Abbas Sétif 1, c’est au tour de celle de Mohamed-Lamine-Debaghine Sétif 2 d’organiser sa cérémonie solennelle pour marquer l’ouverture de l’année 2015/2016.

Organisée à l’auditorium du campus central et en présence du wali, M. Mohamed Bouderbali, du président de l’APW, Fatah Kerouani, du recteur de l’université Ferhat-Abbas Sétif 1, des autorités civiles et militaires, du corps enseignant, des étudiants et d’un grand nombre d’invités, que le recteur de l’université Mohamed-Lamine-Debaghine Sétif 2, le Pr Khier Guechi a donné, hier, le coup d’envoi officiel de la rentrée universitaire au niveau de son institution.

Lors de son intervention,  le recteur de l’université Sétif 2 a mis l’accent sur les actions à entreprendre afin d’utiliser toutes les potentialités, les ressources humaines et les énormes investissements entrepris au service du pays et du développement local et national en déclarant en substance : «Je lance un appel à toute la famille universitaire, à nos collègues, nos étudiants, nos travailleurs et nos fonctionnaires pour leur dire que nous avons besoin de l’aide de tous nos partenaires en ces moments difficiles. Nous avons de plus en plus de cadres sortis des universités qui doivent être investis dans tous les domaines, notamment le développement local et national. Notre mission pour cette année qui est la quatrième depuis la création de notre université est de faire une halte et un bilan pour évaluer ce qu’on a fait à ce jour».

Avant de poursuivre : «L’université est considérée comme l’une des pyramides dans la hiérarchie de toutes les institutions. Son rôle et son devoir est de former des cadres, de rechercher le développement humain, la formation de l’individu, ainsi que la réalisation et le développement en général. C’est pour cela que nous avons besoin d’une halte d’espoir pour former une stratégie nouvelle qui nécessite un autre regard pour la recherche scientifique qui travaille pour le développement». Et de souligner : «On a besoin de mobiliser toutes les énergies humaines dans la transparence et la démocratie participative et on a besoin de l’aide de tout le monde. L’Etat a investi des sommes colossales dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique».

L’orateur est revenu en arrière jusqu’en l’an 2000 pour évoquer les moments difficiles où un CFA ( Centre de formation administrative) était transformé en annexe d’université pour accueillir 12 000 étudiants en sciences économiques, médicales, etc., par manque d’infrastructures universitaires. «A ce moment-là l’université ne comptait que 30.000 places pédagogiques et en moins de 10 ans, dira-t-il, on est passé à près de 60.000 étudiants à Sétif. Cet énorme investissement et tous ces efforts en si peu de temps doivent être rentabilisés et a besoin de nous pour l’accompagner. L’Etat a investi des moyens colossaux pour notre secteur et nous devons compter sur nous-mêmes. Le rôle qui est attendu n’est pas facile, on doit le jouer pleinement dans le développement du pays».

Le premier responsable de l’université Sétif 2 a indiqué que 4.000 étudiants étaient inscrits en master et 480 en doctorat. 300 enseignants sont investis dans la recherche et dans les laboratoires.   

Pour cette rentrée, selon les déclarations du recteur, l’université  Sétif 2 a accueilli plus de 20.000 étudiants, dont 6.500 nouveaux bacheliers. Près  de 17.000 sont inscrits en licence et près de 4.000 en master, au moment où 5.000 l’ont quittée avec un diplôme. Elle compte plus de 602 enseignants. On enseigne 28 spécialités pour la licence et 43 au niveau du master, dont 3 créées cette année dans la littérature et les langues étrangères. Comme il est de coutume, le cours inaugural de cette année a été dirigé par le Dr Leila Benaicha ayant pour intitulé «La beauté de la littérature et de l’art face à la violence dans la société algérienne».

Azzedine Tiouri

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