Tourisme et investissements : lever les contraintes

Publié par A.B. le 16-09-2015, 00h47 | 50

C’est la deuxième réunion qu’aura présidée le wali de Béjaïa, ayant eu pour objet l’écoute et la prise en charge des doléances des citoyens bénéficiaires de projets d’investissement touristique dans le cadre du CALPIREF « créneau tourisme ». 

Tout récemment, donc, il s’agissait d’examiner ensemble (Administration et investisseurs potentiels) puis de débattre des problèmes récurrents auxquels font face les investisseurs touristiques dans le lancement et la mise en œuvre de leurs projets.

Il est dit qu’après présentation du plan d’aménagement touristique de la côte Est (Aokas et Souk El Tenine), les ministères du Tourisme, de l’Agriculture ainsi que le directeur général des forêts seront aussitôt saisis pour qu’ils s’attellent à lever toutes les contraintes exposées par les concernés. Tout comme une correspondance sera également transmise au ministère de l’Environnement dont l’objet aura trait à la réalisation d’une seule et unique station d’épuration pour les deux ZET (Aokas et Souk El Tenine) au lieu de plusieurs, comme suggéré dans l’étude présentée, laquelle station, à propos de sa prise en charge, devrait faire l’objet d’un montage financier. Le wali a également demandé au bureau d’études d’intégrer l’espace séparant les deux ZET (Zone d’extension touristique). L’autre « dossier » qui a été abordé lors de cette réunion avec les investisseurs CALPIREF aura été celui de la non-régularisation du nouvel hôtel réalisé à la Brise de mer (Yougarithen), problème soulevé par son propriétaire et non moins promoteur, en l’occurrence le « boss » du groupe Lalaoui, M. Mahmoud Lalaoui lui-même. Après avoir pris connaissance de l’ « historique » de ce projet (achevé) et qui remonte à 17 ans en arrière, et ayant pris acte des explications des directeurs du tourisme, de l’énergie, de l’urbanisme et des travaux publics concernant ce dernier et, plus précisément, les raisons objectives de sa non- régularisation pour, notamment, des motifs sécuritaires, (ledit hôtel est bâti sur un pipeline (oléoduc), le wali, au regard de l’importance du projet, a promis au propriétaire de réétudier le dossier à condition, toutefois, fait-on savoir (cellule de communication de la wilaya), de préparer un écrit destiné à être notarié et à travers lequel il (le proprié-taire) s’engage à respecter strictement les prescriptions techniques énoncées par les deux bureaux d’études dépêchés sur le site par le ministère de l’Energie et qui y ont travaillé.

Il est par ailleurs question de saisir la Sonatrach en lui soumettant ledit engagement accompagné des conclusions des deux études, celles-ci excluant tout danger lié au pipeline. Se rapprocher également des services de la Protection civile pour enclencher une étude à propos de la sécurisation du citoyen, autrement dit établir un plan d’intervention d’urgence (au niveau du site (hôtel).

A.B.