Selon le Fidaï Mohamed Bensadok : L’assassinat en plein Paris d’Ali Chekkal «avait remis tous les calculs de la France coloniale au point zéro»

Publié par DK News le 05-11-2015, 20h57 | 874

L’assassinat en 1957 en plein Paris au sortir du stade de Colombes à la fin de la finale de la coupe de France de l’avocat «traître» Ali Chekkal, vice-président de l’Assemblée algérienne «avait remis tous les calculs de la France coloniale au point zéro», a soutenu mardi à Skikda l’auteur de cette opération le fidaï Mohamed Bensadok.

L’opération qui a ciblé le 26 mai 1957 un grand traître de la cause algérienne au sortir de ce match auquel avait assisté le président français de l’époque a ébranlé la France entière en révélant que le FLN était capable d’ouvrir un nouveau front et de frapper les instances françaises les plus sensibles, a ajouté le moudjahid dans sa communication au cours d’une conférence organisée à la maison de la culture Mohamed-Serradj, à l’occasion du 61e anniversaire du déclenchement de la révolution.

Agé aujourd’hui de 84 ans, Bensadok s’est dit fier de son action qui, a-t-il noté, lui avait coûté cinq ans de prison (il a été condamné à perpétuité) mais avait concrétisé la stratégie de la révolution de porter le combat sur la terre de l’ennemi donnant ainsi un grand impact à la révolution devant l’opinion internationale.

De son côté, le moudjahid Rabah Mechahouadh, ancien ambassadeur, a évoqué les préparatifs de la guerre de libération et les évènements du 20 août 1955 sous la houlette de Zighoud Youcef et ses compagnons.

Cette conférence historique régionale a été organisée au musée du moudjahid de Skikda par la direction des moudjahidine et l’Association 1er Novembre.

Elle a donné lieu à la distinction de deux intervenants et de plusieurs autres moudjahidine.