Hi-Tech

Ouverture de Viva Technology Paris : Un forum pour consolider l’apport des start-up dans les secteurs économiques

Publié par DK News le 01-07-2016, 15h55 | 31
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Viva Technology Paris, un forum pour consolider l’apport des start-up dans les secteurs économiques, a ouvert jeudi ses portes avec la participation de 5.000 start-up venus du monde entier, dont 10 algériennes.

Voiture sans chauffeur, robe connectée, robot pour l’éducation des enfants, un exosquelette pour la manutention, ou des outils rendus possible grâce à des imprimantes 3D, sont les quelques projets, sur les 250 à découvrir, qui attireront la curiosité des bailleurs de fonds, des investisseurs et du grand public.

Les représentants d’une dizaine de jeunes promoteurs algériens prennent part à cet événement international du High Tech, pour présenter leurs innovations portant sur les services et solutions dans divers domaines dont notamment l'utilisation des objets connectés dans le secteur de l'environnement, la télégestion des services publics, les solutions de paiement électronique de factures par le biais d'objets connectés (smartphones, TV...), la mise en place de plateformes de statistiques économiques et des systèmes intelligents antivol de véhicules. Selon les organisateurs de ce forum, qui s’étale sur 30.000 m2, l’objectif est de «réunir quelque 5.000 start-up et de les mettre en relation avec des dirigeants, investisseurs et leaders d'opinion du monde entier».

A travers cet événement, ils comptent relever le défi de la transformation digitale en unissant les forces des start-up et des grandes entreprises pour permettre aux premières de se développer et aux secondes de se transformer dans un espace de «coworking» propice aux rencontres et à l’échange. La manifestation est divisée en trois espaces distincts. Le premier, baptisé «Hack», se présente comme un lieu d'échanges et de collaborations mettant en scène un millier de start-up réparties dans une vingtaine de «Labs» spécialisés par thématique. «Imagine» est un espace dédié aux conférences, une centaine, programmée durant les 3 jours.

Le troisième espace «Experience» est consacré aux démonstrations de l'apport des nouvelles technologies dans la vie quotidienne. Parmi les entreprises vedettes, outre Sony qui présentera en exclusivité mondiale son nouveau casque VR de Playstation, les trois acteurs les plus avancés dans le domaine de l’intelligence artificielle et de l’interaction homme-machine, Google, Facebook et IBM Watson, sont présents avec, par exemple, une application musicale recréant l’univers sonore en l’adaptant au ressenti émotionnel de l’humain, ou bien une robe connectée changeant de couleur en fonction de l’humeur de celle qui la porte. Pour la première en Europe, la voiture sans chauffeur (Google Self Driving Car) est exposée par Google.

Le visiteur aura également à découvrir la «SeaBubble», une voiture électrique en forme de bulle qui vole au-dessus des eaux, d’un lac ou des fleuves, et ne produit aucune émission, aucun bruit et aucune vague.

D’autres vedettes de VivaTechnolgy, les robots à usage très variés, plus de quinze prototypes, seront dévoilés au public. Les modèles exposés ont trait à l’éducation des enfants et aussi au conseil et d’aide à la vente en magasin.A travers cet événement que les organisateurs ambitionnent d’en faire un rassemblement de tous les innovateurs au monde, pour que naissent, durant cette première édition, des collaborations durables.

10 start-up algériennes porteuses de projets innovants
Dix (10) start-up algériennes sont présentes, pour la première fois, au salon international VivaTechnolgy à Paris, un des plus importants salons des technologies innovantes qui regroupe plus de 5.000 participants.  VivaTechnology Paris, inauguré jeudi et se poursuivra jusqu’au 2 juillet, présente autour de 250 innovations technologiques allant de la voiture sans chauffeur à la robe connectée. Pour les start-up algériennes, cet important événement sera l’occasion pour se confronter à l’écosystème mondial des start-up, s’informer directement de ce qui se fait hors d’Algérie et trouver des investisseurs pour leurs différents projets, sachant que d’importants bailleurs de fonds et de grandes entreprises du secteur numérique seront à l’affût de projets innovants.

Ces start-up algériennes ont été sélectionnées par un comité de parrainage composé de représentants du ministère de l'Industrie et des mines, du cluster numérique ADC (Algerian Digital Cluster), du cabinet de consulting EY (ex. Ernst and Young) et de chefs d'entreprises. Dans une déclaration à l’APS, le président d’ADC, Ahmed Mehdi Omarouayache, a précisé que l’initiative consiste à prendre en charge des start-up algériennes et les faire participer à ce grand événement.

«L’objectif de cette participation est de faire rencontrer ces start-up avec tout l’écosystème mondial et de les faire confronter à la réalité du marché mondial»,  a-t-il expliqué, soulignant qu'avec le nouvel modèle économique de l'Algérie, le numérique en est un «axe très important, un secteur mondialisé qui n’a ni bordures ni frontières». Pour ce coordinateur des start-up algériennes, la participation à VivaTechnology «est une première étape pour une meilleure connaissance du contexte mondial des innovations technologiques» et l’objectif reste de «trouver des partenaires, éventuellement des clients et pourquoi pas aussi des investisseurs internationaux».

Les jeunes promoteurs algériens présentent des services et solutions innovés dans divers domaines, dont notamment des solutions touchant l'utilisation des objets connectés dans le secteur de l'environnement, la télégestion des services publics, les solutions de paiement électronique de factures par le biais d'objets connectés (smartphones, TV...), la mise en place de plateformes de statistiques économiques et des systèmes intelligents antivol de véhicules.

Ahmed Mehdi Omarouayache, coordinateur des start-up  avec d’autres professionnels du numérique en Algérie :«Il est temps de bâtir un écosystème et un climat propice à l’émergence
de start-up algériennes»

L’Algérie a accusé beaucoup de retard, mais il temps  de bâtir un écosystème et un climat propice à l’émergence de start-up algériennes,  a affirmé vendredi à Paris Ahmed Mehdi Omarouayache, coordinateur des start-up  avec d’autres professionnels du numérique en Algérie.  

"L’Algérie s’en est prise en retard (dans l’industrie numérique), mais  il y a beaucoup de choses qui ont été faites, d’autres sont en cours", a souligné  le président d’Algerian Digital Cluster (ADC), dans un entretien à l’APS, en  marge du salon VivaTechnology, indiquant qu’"il est temps de bâtir un écosystème  et un climat propice à l’émergence de start-up". 

"Il est temps de bâtir un écosystème et un climat propice à l’émergence  de start-up qui seront soutenus par une assise juridique, notamment dans le  domaine du paiement électronique et l’aspect du financement", a-t-il expliqué,  relevant qu’aujourd’hui le cadre légal, qui fait partie du gros chantier pour  l’émergence de l’économie numérique en Algérie, "ne s’y prête pas encore".  

Saluant la nomination récente, dans le gouvernement, d’un ministre délégué  chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers,  dont l’une de ses priorités est de mettre en place l’écosystème de l’économie  numérique, Omarouayache a qualifié cette nomination de "signal fort" pour les  start-up algériennes, mais a regretté toutefois que ces dernières, malgré leur  nombre, "elles ne sont pas mises en avant".   "Ce que je peux dire, c’est que le nombre actuel de start-up algériennes  est très en deçà et des besoins et des capacités de l’économie algérienne",  a-t-il dit, faisant remarquer, cependant, que "le marché existe parce qu’il  y a des besoins".  

"Dès le moment où on fait confiance à ces start-up, à ces jeunes compétences,  pour résoudre les problèmes de la vie courante, ils peuvent le faire. Il y a  également beaucoup de compétences algériennes, formées à l’étranger, qui reviennent  au pays après avoir accumulé une expertise très importante dans des pays développés,  pour lancer des start-up. Leur apport peut avoir un impact très important dans  le changement économique de l’Algérie", a-t-il soutenu.  
APS

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