Pour Max Schrems qui a milité pour faire respecter la confidentialité des données privées par les grandes entreprises américaines du net, le Privacy Shield n’apporte pas beaucoup pour leur protection. Comme dirait le site du quotidien gratuit français 20minutes.fr, c’est « un toilettage avant tout cosmétique ». Le site évoque les nombreux avis sceptiques sur l’efficacité d’un tel accord dont beaucoup espèrent qu’il sera retoqué lors de son passage devant la commission juridique de l’union européenne. Auteur de la démarche judiciaire ayant condamné l’ancien texte, le juriste autrichien Max Schrems estime que cet accord est « le produit de la pression des Etats-Unis et de l’industrie » et que de toute manière «c’est Safe Habour avec un nouveau nom, ils ont ajouté quelques améliorations mais globalement, il y a tellement d’exceptions que les entreprises peuvent faire ce qu’elles veulent avec les données »indique-il selon 20minutes.fr