Oran : La compagnie 205 de la DCA baptisée au nom du chahid «Bachir Mohamed»

Publié par DKNews le 21-10-2016, 16h46 | 71

La compagnie 205 de la DCA du mont Murdjadjo/Bel horizon (Oran) relevant de la 2ème région militaire a été baptisée, jeudi, au nom du chahid Bachir Mohammed dit Salah Eddine.

La cérémonie de baptisation a été présidée par le Chef du Commandement régional de la défense aérienne  de la 2ème RM,  le colonel Tamani Hachemi, en présence des membres de la famille du martyr, de moudjahidine et des autorités militaires.

Intervenant à cette occasion, le Colonel Tamani Hachemi a souligné que cette baptisation intervient en application de décisions du Général corps d’armée Ahmed Gaid Salah, Vice-ministre de la Défense nationale et Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire, en mémoire aux chouhada qui ont consenti le sacrifice suprême pour l’indépendance et le recouvrement de la souveraineté du pays.

Le même officier supérieur a souligné que la baptisation de structures militaires aux noms des chouhada est un honneur et une responsabilité que doivent assumer les éléments de l’ANP, dignes héritiers de la glorieuse ALN, en fournissant davantage de sacrifices et d’efforts pour être à la hauteur des sacrifices des martyrs.

Le martyr Bachir Mohammed dit Salah Eddine est né en 1931 à Tafraoui (Oran) ou il a suivi ses études primaires  à Hai El Hamri et a appris le Coran, dès son jeune âge. Après des études à la mosquée Zitouna en Tunisie, il regagna le pays avec le déclenchement de la guerre de libération nationale pour y prendre part immédiatement.

Le chahid a assumé à Oran, Sidi Bel Abbès et Tlemcen de diverses activités politiques nouant des contacts avec le Commandement du mouvement nationaliste et tenant des réunions secrètes avec des membres de l’Organisation civile du FLN. 

Son local de couture  a servi de couverture pour ses activités secrètes notamment celles concernant l’achat des armes. Ses déplacements incessants ont fini par attirer l’attention de la police française qui l’a étroitement surveillé.

Le chahid est tombé au champ d’honneur, le 15 février 1958, l’arme à la main, après un échange de tirs dans une embuscade dressée par l’armée coloniale française.