L'entraîneur du FC Porto encense Brahimi

Publié par DK News le 17-12-2016, 17h57 | 50

L'entraîneur du FC Porto, Nuno Esperito, n'a pas tari d'éloges sur son international algérien, Yacine Brahimi, suite aux précédentes prestations de ce dernier avec à la clé trois buts en huit jours, signant son retour au-devant de la scène après une première partie de saison quasiment blanche.

«Brahimi a fait un bon match, il a marqué un but, fait une passe décisive, mais également un grand travail pour l'équipe.

J'en suis content», s'est réjoui le coach des Dragons, cité par la presse locale. Nuno Esperito s'exprimait sur la dernière sortie de son équipe, jeudi face à Maritimo Funchal (2 - 1), un rendez-vous pendant lequel Brahimi s'est distingué par un but et une passe décisive.

Il s'agissait du troisième but du milieu offensif algérien en autant de matchs, confirmant son net regain de forme avec lequel il s'illustre depuis quelques semaines, et grâce auquel aussi il a obligé son entraîneur à le réintégrer dans son équipe type.

Brahimi, qui a failli quitter Porto pour Everton (Premier League anglaise) lors des derniers jours du mercato estival, compte trois réalisations en championnat portugais et une autre en Ligue des champions. Dans cette épreuve, le FC Porto affrontera la Juventus en huitièmes de finale. La résurrection du joueur de 26 ans tombe à point nommé, étant donné que la sélection algérienne s'apprête à disputer la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2017) du 14 janvier au 5 février au Gabon.



Football Leaks : Le transfert de Brahimi à Porto a coûté 9,5 millions d'euros et non 6,5

Le transfert du milieu international algérien Yacine Brahimi au FC Porto (Div.
1 portugaise de football) en 2014 a coûté 9,5 millions d'euros et non 6,5 comme annoncé par le club lusitanien, selon des révélations de Football Leaks, publiées samedi par le quotidien L'Equipe.
Après étude des documents contenus dans les Football Leaks, Brahimi a coûté à Porto 9,5 millions d'euros.
Et sur ces 9,5 millions, 8 millions d'euros étaient versés par la société Doyen Global gérant les droits économiques de plusieurs joueurs de football, en échange d'une part de 80% du joueur et des revenus qu'il pourrait générer dans l'avenir.

Selon la même source, Nelio Lucas, co-dirigeant de Doyen Global, a ramassé plusieurs fois la mise sur une négociation du contrat de Brahimi. Pour justifier la différence entre prix affiché et prix réel, Nelio Lucas explique, selon le site d'information et d'opinion Mediapart, que Doyen Global avait racheté en secret les parts de Brahimi détenues par un autre fonds d'investissement.
Ceci pour lui éviter de verser une commission à son ancien club le Stade de Rennes (Ligue 1/France) prévue en cas de futur transfert.

Pour l'opération, Porto verse "manifestement à Lucas", écrit Mediapart, un cadeau de 500.000 euros en commission via Denos, une société offshore liée à Doyen basée à Dubaï.
C'est aussi sur le compte de Denos qu'est versée une deuxième commission le 29 juillet 2015, alors que Brahimi renégocierait son contrat avec Porto. Lucas demande que 1,5 million d'euros soit versé à Brahimi. "Brahimi est notre priorité. Parce qu'il pourrait y avoir un deal cet été !", écrit alors Lucas. Plus tard, le 4 août : "C'est payé ? J'ai besoin de la confirmation du virement aujourd'hui. Le joueur veut parler au club et c'est embarrassant pour moi". Le 10 août 2015, Brahimi touche la commission, puis renégocie avec Porto en vendant au club ses droits à l'image : 4 MÇ.
Porto reverse encore 500.000 euros à Lucas, en guise de merci, non plus à Dubaï, mais au Liechtenstein cette fois. Le co-dirigeant de Doyen Global obtient un mandat de vente de Brahimi au titre duquel il touchera encore 10% de commission.

Qui s'ajouteront aux revenus générés par la part de 80% qu'il détient déjà du joueur.
Les Football Leaks désignent la fuite de plus de 18,6 millions de documents confidentiels, obtenus par le quotidien allemand Der Spiegel et traités par l'European Investigative Collaborations en collaboration avec plusieurs médias européens, concernant l'évasion fiscale dans le monde du football. L'évasion est estimée à près de 200 millions d'euros et divulguée depuis le 2 décembre 2016.