Pour bien entendre, mangez du poisson

Publié par DK News le 26-12-2016, 16h41 | 41

Vous pouvez ajouter la perte d'audition à la longue liste des troubles que l'on peut prévenir en mangeant du poisson. Les omega-3 du poisson limitent les risques de presbyacousie.

On savait déjà que manger du poisson permet de prévenir la maladie d'Alzheimer et que le poisson est préférable à la viande si l'on veut éviter certaines formes de cancers. Voilà qu'une nouvelle étude publiée dans l'American Journal of clinical nutrition nous incite à nouveau à mettre du poisson à nos menus si l'on veut continuer à bien entendre.

Selon cette étude, dirigée par le Dr Sharon Curhan, de l'Ecole de médecine de Harvard, il y aurait un lien entre la consommation de deux ou plusieurs portions de poisson par semaine et une diminution du risque de perte d'audition.

Les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de plus de 65 000 femmes inscrites dans l'étude Nurse's Health Study.

Pendant vingt ans, ces femmes ont répondu à diverses questions portant notamment sur leur audition et sur leur régime alimentaire. Les femmes quoi déclaraient manger du poisson comme le saumon, le thon en conserve, ou du flétan, au moins deux fois par semaine étaient parmi celles qui souffraient le moins de presbyacousie, une perte d'audition liée à l'âge.

Selon le Dr Sharon Curhan , c'est sans doute parce que la consommation d'aliments à longue chaîne Omega-3 comme les poissons gras, pourrait contribuer à une meilleure circulation sanguine dans l'oreille. "La circulation du sang dans l'oreille interne doit être très bien réglée pour répondre à ses besoins énergétiques importants " explique le médecin dans le magazine Time. Toutefois, l'étude ne portant que sur les femmes, on ne sait pas encore si cet avantage sur l'audition est le même chez les hommes.

Il est déjà bien établi qu'une alimentation riche en omega-3 est particulièrement bénéfique pour le cœur. Le maintien d'une bonne circulation sanguine semble être la clé qui permet de conserver un cœur et une ouïe en bonne santé.


 

A petites doses, les omégas 3 réduiraient le nombre de crises chez les épileptiques

Une nouvelle étude américaine affirme que de faibles doses quotidiennes d'oméga 3
permettraient de réduire la fréquence des crises épileptiques.

Une équipe du département de Neurologie de l'Université de Californie a trouvé un nouveau moyen de réduire la fréquence de crises épileptiques, chez les patients qui ne répondent plus aux traitements médicamenteux : ingérer quotidiennement une petite dose d'omégas 3.

Présents dans les poissons gras et les huiles végétales, ainsi que sous forme de complément alimentaire, les omégas 3 pourraient en effet réduire le nombre de crises épileptiques chez les personnes atteintes de cette maladie.

La fréquence des crises réduite de plus de 30 %
Pour leur étude, le scientifiques ont fait appel à 24 participants épileptiques, sur qui les traitements médicamenteux ne faisaient plus effet. Chaque patient était soumis à trois types de compléments alimentaires, dont chacun devait être pris 10 semaines consécutives, et espacés de 6 semaines.

L'expérience comprenait un complément contenant une faible dose d'omégas 3 (3 fois par jour, soit 1,08mg/jour), un complément à haute dose d'omégas 3 (six fois par jour, soit 2,16 mg/jour), et un complément ne contenant que du placebo.

L'étude a alors montré que le plus petit nombre de crises (12 par mois) était observé lorsque les patients prenaient le complément à faible dose d'omégas 3. La prise du complément à haute dose d'omégas 3 se traduisait par 17 crises par mois, alors que le placebo était synonyme de 18 crises par mois.

Ainsi, la prise du complément contenant une faible dose d'omégas 3 se traduisait par une baisse de 33,6% du nombre de crises d'épilepsie. D'autre part, deux des 24 patients n'eurent aucune crise lors de la prise de cette même faible dose.

Une explication des chercheurs résiderait dans le fait que les omégas 3 auraient un effet positif sur la pression sanguine et donc sur le risque cardio-vasculaire, très élevé et synonyme de crises chez les personnes épileptiques.  « Si notre étude requière une confirmation par d'autres travaux, l'ampleur de l'effet de faibles doses d'oméga 3 sur la fréquence des crises épileptique est la même que les traitements médicaux antiépileptiques. » se réjouissent les chercheurs.