El Tarf : Ouverture du premier Salon national des arts plastiques

Publié par DK News le 28-12-2016, 19h01 | 55

Le premier Salon national des arts plastiques s’est ouvert à la bibliothèque centrale de la lecture publique Françoise Louise dite Mabrouka Belkacem d’El Tarf avec la participation d'artistes venus de 17 wilayas.

Organisé par la maison de la Culture d’El Tarf, ce premier salon, ouvert mardi soir, a pour objectif de permettre aux plasticiens, venus des quatre coins du pays d’échanger leurs expériences et à poser les jalons d’une tradition culturelle tout en soutenant les initiatives visant la promotion de cet art, a souligné le directeur de la Culture, Adel Saifi.

Cette manifestation culturelle de trois jours £uvre également à faire émerger de jeunes talents, a-t-on noté.
Une quarantaine de toiles rivalisant de beauté et de couleurs et traitant de thèmes divers consacrés à la nature notamment, y sont exposés.

Ces tableaux ont attiré les visiteurs, venus nombreux, d’autant plus que la tenue de cette manifestation culturelle a coïncidé avec les vacances d’hiver, marquées par un climat des plus cléments.
Au menu de ce premier salon national des arts plastiques d’El Tarf, figurent également des ateliers dédiés à cet art en sus de tables rondes et de rencontres entre artistes.

Djalal Bouakkaz, un artiste design venu de la wilaya de Jijel, a confié à l'APS qu'il dédiait son travail artistique à la préservation de l’environnement par le biais de la récupération et le recyclage des déchets domestiques.

Evoquant sa passion, cet autodidacte de 37 ans a indiqué que ses œuvres d’art en miniatures dont celle du paquebot Titanic et des véhicules tout-terrains, faits à partir d’objets rebuts, sont appelés à inciter les citoyens à préserver du mieux qu’ils peuvent leur environnement et de faire de la récupération d’objets un moyen de créativité imposant admiration et respect.

Vouant sa vie aux activités de design et de miniatures, ce jeune, tout en insistant sur l’importance de développer une culture de recyclage des objets usagés, a regretté l’absence d’une institution spécifique vers laquelle les jeunes artistes du design pourraient s’orienter.