Les prix du pétrole restaient stables hier en cours d'échanges européens dans des échanges aux volumes modérés, alors que les marchés londoniens s'apprêtaient à clore la dernière séance de l'année à la mi-journée.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait vers midi 56,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en très légère baisse de 2 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de février grappillait pour sa part 6 cents à 53,83 dollars. Les prix de l'or noir sont resté stables, alors que les marchés ont tourné au ralenti cette semaine avec les faibles volumes d'échanges qui étaient à attendre de séances écourtées par les fêtes de fin d'année.
L'année 2016 aura déjà été une année mouvementée pour les cours. En janvier, le baril de Brent a atteint 27,10 dollars, à son plus bas depuis fin 2003, tandis que le WTI a trouvé son plus bas depuis mi-2003 en février, à 26,05 dollars.
Les cours ont ensuite grimpé pour atteindre leurs plus hauts de l'année début décembre, à 57,89 dollars pour le Brent et à 54,51 dollars pour le WTI.
Le pétrole en légère baisse à New York
Les cours du pétrole ont ouvert en légère baisse vendredi à New York, les échanges s'annonçant très réduits pour la dernière séance de l'année sur un marché qui attendait encore un indicateur sur l'offre américaine.
Le prix du baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, perdait 16 cents à 53,61 dollars sur le contrat pour livraison en février au New York Mercantile Exchange (Nymex). «Il n'y a vraiment pas grand-chose qui puisse faire bouger le marché», a reconnu un expert.
La semaine a été particulièrement peu animée, puisqu'elle n'aura duré que quatre jours et beaucoup d'investisseurs attendent la nouvelle année pour reprendre leurs opérations. Seule actualité prévue au calendrier du marché pétrolier, le groupe Baker Hughes publiera en fin de journée son décompte hebdomadaire du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, souvent considéré comme un indicateur avancé de la production. «Si ce décompte continue à augmenter, et il n'y a pas de raison de croire au contraire, cela pourrait un peu mettre les cours sous pression», a prévenu l'analyste.
«A ce niveau de cours, la production américaine risque de repartir dans un mois ou deux», a-t-il précisé. C'est l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a largement contribué à relancer le marché ces dernières semaines en annonçant deux accords de baisse de la production, l'un en son sein et l'autre avec des pays extérieurs comme la Russie.
«Les investisseurs attendent que l'accord de l'Opep pour limiter la production soit appliqué au début de l'année 2017», a expliqué un observateur. «Des doutes planent toujours» sur la bonne mise en oeuvre de ces pactes, a-t-il mis en garde. «La volatilité sur le marché du pétrole pourrait atteindre son paroxysme en 2017 si des complications apparaissent.»