Céréales : Les cours mondiaux du blé et du maïs ouvrent l'année très stables

Publié par DKNews le 02-01-2017, 18h54 | 52

Les cours du blé et du maïs restaient très stables hier au premier jour de cotation de l'année 2017 sur le marché européen Euronext, avec des volumes restreints, le marché américain de Chicago restant fermé une journée de plus.

Vers midi, la tonne de blé à échéance mars restait stable à 168 euros la tonne, et perdait 50 centimes d'euros à 170,50 euros la tonne pour l'échéance mai, dans un volume de transactions de seulement 695 lots.

Le maïs, pour sa part, gagnait 50 centimes sur l'échéance de janvier à 166,5 euros et perdait 75 centimes sur celle de mars à 168,50 euros, dans un volume confidentiel, seulement 215 lots ayant été échangés depuis l'ouverture.

Le marché du blé observe très peu d'activité depuis 15 jours et reste globalement stable, «à un niveau élevé d'une fourchette basse» explique Paul Gaffet, analyste chez ODA.

Après une année 2016 passée entre 150 et 170 euros la tonne en moyenne, le cours du blé commence 2017 au sommet de cette fourchette, mais très loin des records à la hausse établis en 2007, 2011 et 2012, où il avait touché 280 euros la tonne.

La raison vient des récoltes record réalisées en 2016 en Russie, en Ukraine, aux Etats-Unis, en Australie et en Argentine, avec des greniers à blé excédentaires un peu partout, sauf en France, qui ont orienté durablement le marché vers le bas.

«Depuis 2013 inclus, la production mondiale de blé et de maïs dépasse la consommation», ajoute M. Gaffet. En France, c'est la situation inverse qui prévaut.

ODA prévoit que les exportations françaises de blé vont être diminuées de moitié pour la récolte 2016, aux alentours de 10-11 millions de tonnes au lieu de 20 millions pour la récolte 2015.
Pour l'année qui vient, ODA note aussi que les surfaces plantées en blé diminuent fortement aux Etats-Unis (-7% sur un an et -14% sur les deux dernières années).

L'Egypte, premier importateur mondial de blé, ne devrait pas réduire ses importations malgré ses difficultés économiques, souligne aussi le cabinet.