Oran : Récupération deux tonnes de papier suite à une opération à l’Institut des langues étrangères

Publié par DKnews le 06-01-2017, 16h15 | 50

Deux tonnes de papier, issus principalement d’archives, ont été récupérés jeudi à l’Institut des langues étrangères (ILE) d’Oran par l’entreprise de gestion des centres d’enfouissement technique (EPIC CET Oran), a-t-on appris de ses responsables.

La quantité de papier ainsi que d’autres quantités moins importantes d’aluminium et de plastique, ont pu être récupérées, lors d'une journée d’information et de sensibilisation sur le tri sélectif organisée par l’EPIC CET Oran.

Cette journée de sensibilisation a été, par ailleurs, l’occasion d’impliquer l’ILE d’Oran dans le programme de collecte des déchets recyclables en direction des établissements universitaires, a souligné la chef de section chargée du projet du tri sélectif de l’EPIC, Amina Mogherbi.

Deux bacs destinés à la récupération du papier, du plastique (bouteilles d’eau), du verre et d’aluminium (canettes de boissons gazeuses) ont été posés au sein de l’institut où a eu lieu également une campagne d’affichage pour sensibiliser les étudiants.

Il s’agit d’associer des institutions et établissements publics de la wilaya d’Oran dans un large programme pour la promotion du tri sélectif, a souligné, pour sa part, la directrice de l’EPIC Mme Chellel, ajoutant que l’université «Ahmed Ben Ahmed» Oran 2 a été sélectionnée comme université-pilote et que d’autres établissements de l’enseignement supérieur, ainsi que des résidences universitaires seront prochainement impliquées dans des actions similaires.

Par ailleurs, une conférence animée par les responsables de l’EPIC du CET, des représentants de la police environnementale ainsi que le doyen de l’Institut portant sur l’apport environnemental et économique du tri sélectif a été donnée lors de cette journée de sensibilisation.

Les difficultés rencontrées s’agissant les programmes de tri sélectifs déjà lancés dans les quartiers oranais, le vol des bacs et la concurrence des chiffonniers notamment, ont poussé l’EPIC CET à opter pour les établissements publics comme partenaires, dans un premier temps, en attendant que la culture de tri sélectif s’ancre dans les m£urs et dans le paysage quotidien des citoyens.

Poussant les limites de sa mission, l’EPIC CET ne se contente plus de trier les déchets acheminés à son centre de tri à Hassi Bounif, décidant d’aller chercher les déchets recyclables à la source, note sa directrice, ajoutant que le travail avec les institutions est plus facile à structurer.