Financement de l'UA : M. Babaammi plaide à Addis-Abeba pour une démarche pragmatique et réaliste

Publié par DKnews le 13-01-2017, 17h52 | 56

Le ministre des Finances, Hadji Babaammi, a mis l'accent jeudi à Addis-Abeba sur la nécessité d'adopter une démarche pragmatique, flexible et réaliste dans la mise en £uvre des nouveaux mécanismes de financement du budget de l'Union africaine (UA).

        Intervenant lors de la réunion des ministres africains des Finances à Addis-Abeba (Ethiopie) sur le financement de l'UA, M. Babaammi "a tenu à rappeler la volonté politique constante des plus hauts responsables algériens à contribuer activement à la mise en œuvre de la décision 605 de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernements de l'UA, adoptée lors du sommet de Kigali (Rwanda) en juillet 2016, relative aux nouveaux mécanismes de financement du budget de l'UA", a indiqué un communiqué du ministère des Finances.

        M. Babaammi a ainsi rappelé, "la nécessité de conférer à la démarche de sa mise en £uvre un caractère pragmatique, flexible et réaliste, tout en tenant compte des spécificités des législations nationales de chaque pays".

        Au terme de leurs délibérations, les argentiers du continent ont adhéré aux propositions de l'Algérie, en décidant notamment de convoquer un comité technique d'experts, a précisé le communiqué.

        Ce comité technique est appelé à "tenir des réunions régulières, et à soumettre des propositions sur les modalités pratiques de mise en œuvre de la décision de Kigali, au comité des dix ministres africains des Finances", a-t-on ajouté.

        En outre, les conclusions ayant sanctionné cette rencontre d'une journée seront soumises à l'appréciation et à l'adoption des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA au cours du prochain sommet prévu fin janvier à Addis-Abeba.

        Par ailleurs, le comité des dix ministres des finances africains tiendra sa prochaine réunion en mars prochain à Dakar, en marge de la réunion annuelle des ministres africains des Finances, des affaires monétaires, de la planification économique et de l'intégration, a indiqué la même source.