Blida : Alioui appelle les agriculteurs à s’accrocher à leurs terres et à y investir

Publié par DKnews le 18-01-2017, 14h50 | 55

Le Secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, a appelé les agriculteurs, mardi à partir de Blida, à «s’accrocher à leurs terres et à y investir» d'autant que l’agriculture «fait partie des secteurs sensibles» sur lesquels l’Etat compte s’appuyer comme alternative pour les hydrocarbures.

Intervenant lors d'une journée d’information sur l’investissement agricole, organisée par le bureau de la wilaya de l’UNPA, M. Aliou a expliqué que la tenue de cette rencontre a été dictée par le souci de «sensibiliser le plus grand nombre possible d'agriculteurs à l’importance du secteur», ceci d’autant plus, a-t-il dit, que les agriculteurs de la wilaya activent au niveau de la plaine «la plus fertile au monde, la Mitidja».

D’où, a-t-il soutenu, l’impératif de les amener à protéger leurs terres et à y investir» au lieu de «les vendre», car l’UNPA, a-t-il affirmé, «ne les défendra pas s’ils y renoncent à la terre».

Le SG de l’UNPA a particulièrement plaidé, devant des agriculteurs de la wilaya de Blida, pour la «nécessité de développer davantage les filières maraîchère et arboricole, au lieu de la céréaliculture, au vue des spécificités naturelles de la plaine de la Mitidja», a-t-il expliqué.

S’exprimant sur la «lenteur» enregistrée dans le développement du secteur agricole à Blida, M. Alioui l’a imputée «au problème de spoliation des terres agricoles», signalant que 60 % des terres (fertiles) «ont été saccagées par les mains de l’homme», tout en qualifiant ce fait de «crime contre l’économie nationale».

M. Alioui a, en outre, affirmé «la détermination du Président  de la République à défendre les terres agricoles en consacrant un article dans la Constitution pour les protéger».

Cette rencontre avec le SG de l’UNPA a permis aux fellahs de la wilaya de Blida d’exposer moult préoccupations qu'ils rencontrent dans leur travail, dont essentiellement les problèmes liées au manque d'eau d’irrigation et les vols constatées dans leurs vergers, un problème qui les a obligé, ont-ils relevé, «à recruter des gardiens pour protéger leurs récoltes», outre des soucis administratifs rencontrés au niveau des inspections des domaines.