Monde

Chypre : Tsipras ne voit toujours «pas de base» à un accord actuellement

Publié par DK News le 25-01-2017, 19h13 | 39
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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a déclaré qu'il ne voyait pas de base à un accord sur Chypre actuellement, après des semaines de négociations diplomatiques sur la réunification de l'île.

«Comme cela est apparu évident (dans les discussions jusqu'à maintenant), il n'y a pas de base pour une solution immédiate», a déclaré le Premier ministre au quotidien Efimerida ton Syntakton paru hier.
«Mais s'il semble y avoir la possibilité d'une solution, je suis prêt à participer aux négociations», a-t-il ajouté.

Des discussions ont eu lieu la semaine dernière, sous l'égide de l'ONU, dans la station alpine de Mont Pélerin, en Suisse,  entre représentants chypriotes grecs et chypriotes turcs, ainsi que responsables turcs, grecs et de Grande-Bretagne, l'ancienne puissance coloniale.

Ces parties étaient également à Genève début janvier pour tenter de mettre un terme à l'une des plus longues crises politiques au monde. Chypre est divisée depuis que l'armée turque a envahi en 1974 la partie nord de l'île en réaction à un coup d'Etat visant à rattacher l'île à la Grèce.

La République de Chypre (dont l'autorité ne s'exerce que sur la partie sud de l'île) est membre de l'Union européenne depuis 2004.
Chypre et la Grèce insistent sur le fait que tout accord de paix doit aboutir au retrait des troupes turques et à de nouveaux arrangements de sécurité.
Mais Ankara estime que ses troupes sont «une force de stabilité» pour la protection de la population chypriote turque minoritaire.

La Turquie a sur l'île une garnison d'environ 30.000 soldats contre un millier pour la Grèce.
Le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Kotzias, a révélé ce week-end, dans une interview à l'agence allemande DPA, que les deux parties débattent d'une proposition visant à créer une police fédérale composée également d'officiers chypriotes grecs et turcs. «Les Chypriotes turcs seront capables de gérer leur propre sécurité, ils auront leur propre force de police», a déclaré M. Kotzias.
«Et il y aura une police internationale qui interviendra au cas où les forces de police fédérales ne seraient pas suffisantes», a-t-il ajouté.

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