Algérie-UA : Lamamra prend part à Addis Abeba aux travaux du Conseil exécutif de l’UA

Publié par DKnews le 25-01-2017, 19h25 | 47

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a pris part mercredi à Addis Abeba (Ethiopie) au lancement des travaux de la 30ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA).

Le Conseil exécutif de l’UA s’est penché durant cette matinée sur le rapport de la Présidente sur les activités de la Commission présentant un bilan des actions entreprises par l’Organisation africaine dans les différents domaines.

Dans son rapport, la Présidente de la Commission a indiqué que «la tâche inachevée de la décolonisation du Sahara occidental a été la préoccupation de l’UA et de son ancêtre l’OUA», soutenant que «l’UA demeure engagée dans ses efforts politiques et diplomatiques pour obtenir une résolution pacifique, en vertu des principes consacrés dans la Charte de l’OUA/Acte constitutif de l’UA et la Charte des Nations unies».

«La protection des droits de l’homme de la population sahraouie dans le territoire a été la préoccupation au cours dernières années et il est impérieux d’instaurer un contrôle indépendant et soutenu de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés», souligne le rapport de la Commission, tout en déplorant que le processus de retour des fonctionnaires de la MINURSO ait été «lent» et que le représentant de «l’UA n’est toujours pas retourné».

Par ailleurs, M. Lamamra a participé à la réunion du Comité ministériel sur la Cour Pénale Internationale (CPI), qui s’est penché sur la problématique de la relation de l’Afrique avec cette instance.

A cette occasion, le chef de la diplomatie algérienne a souligné les «avancées enregistrées» sur cette question grâce à la «ferme action» africaine collective pour faire entendre les préoccupations et les «intérêts légitimes» de l’Afrique.

Il a, par ailleurs, rappelé que «l’engagement» de l’Afrique à lutter contre l’impunité se conjugue avec l’attachement des Etats africains à leur indépendance et à leur souveraineté ainsi qu’à «l’exigence de solutions africaines» aux problèmes de l’Afrique.