Cinq rapports d'évaluation, les pays encouragés à y adhérer

Publié par DKnews le 28-01-2017, 19h04 | 52

Le président du panel a affirmé qu’à cette occasion  le MAEP présente pour la première fois 5 rapports d’évaluation y compris celui du Djibouti réalisé en 2015.

Il a félicité en outre les Etats membres qui dès leur adhésion au MAEP ont mis tout en œuvre pour réaliser leur évolution de base en citant notamment autres, l’Algérie, l’Afrique du sud, le Ghana, le mali et l’Ethiopie, tout en encourageant les pays membres qui n’ont pas encore lancé le processus de revue depuis leur adhésion et ceux qui ont arrêté l’exercice à s’engager résolument dans ce processus qui donne beaucoup d’avantage.

Le 26ème forum des chefs d’Etat et de gouvernement du MAEP se déroulait en marge du 28ème sommet de l’Union Africaine (UA) dans la capitale éthiopienne.

Dans son discours d’ouverture, le président kenyan, Uhuru Kenyatta, qui président le forum du MAEP, s’est félicité des avancées positives réalisées en matière de bonne gouvernance dans plusieurs pays africains comme le Nigeria, l’Ouganda et la Tanzanie.

Il a appelé à ce propos à se focaliser davantage sur la bonne gouvernance, affirmant avoir montré que ce processus est bien appliqué dans le continent et qu’il fait partie désormais de l’agenda du MAEP.

De son côté, le vice-président de la Commission de l’Union africaine, Erastus Mwencha, a souligné la nécessité pour le MAEP de jouer un rôle dans la mise en £uvre de l’agenda 2063 et ainsi que dans les efforts pour le développement durable à l’échelle continentale.

Pour sa part, le président tchadien, Idriss Déby, président en exercice de l’Union africaine a rappelé que "la bonne gouvernance est vitale pour les pays africain et qu’elle sert de boussole pour orienter les actions en faveur des population africaine", soulignant la nécessité pour le MAEP contribuer à la mise en £uvre de l’agenda 2063.

Créé en 2003, à la faveur de la mise en £uvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), le Maep est un instrument d’auto-évaluation auquel adhèrent librement et volontairement les membres de l’Union africaine Il a pour objectif d’encourager l’adoption de politiques, normes et pratiques visant à promouvoir la stabilité et l’essor socio-économique en vue d’accélérer l’intégration régionale et continentale.

L’élaboration des rapports d’évaluation se fait sur la base de la transparence et en l’absence de toute sorte de pression politique ou manipulation diplomatique.