Changements climatiques : Les efforts consentis par l'Afrique permettent de mieux appréhender les défis

Publié par DKnews le 31-01-2017, 16h38 | 44

Les efforts consentis par les pays africains dans le domaine de l'environnement permettent de mieux appréhender les défis que pose ce phénomène, a indiqué mardi à Addis-Abeba, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.

«Les efforts consentis par les pays africains dans le domaine de l'environnement et l'esprit de concertation et de coordination qui anime la position africaine sur les changements climatiques, nous permettent aujourd'hui de mieux appréhender les défis que posent ces changements climatiques», a déclaré M. Sellal à l'occasion de l'examen par la Conférence de l'Union africaine (UA) du rapport sur les activités du Comité des chefs d'Etat et de Gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC).

«En dépit des disparités économiques qui affectent les différentes régions de notre continent et de la vulnérabilité induite par les effets néfastes des changements climatiques, notre engagement commun demeure intact», s'est-il félicité.

Pour M. Sellal cet engagement «mérite d'être consolidé davantage» à travers une mobilisation «continue» de l'Afrique qui a «grandement» contribué à l'élaboration de la position africaine commune.

Il a, à cet égard, rappelé que deux initiatives «phares» de lutte contre les changements climatiques ont été prises dans le cadre de l'UA et lancées durant la COP21, à savoir, l'Initiative Africaine sur l'Adaptation (IAA) et l'Initiative sur le développement des énergies renouvelables (IAER).

«Ce faisant, nos pays ont souligné la nécessité d'une meilleure appropriation de ces initiatives par notre Organisation continentale», a souligné le Premier ministre.

«L'£uvre qui nous incombe dans ce domaine appelle, en premier lieu, à une coordination avec l'ensemble de la communauté internationale», a estimé M. Sellal, précisant qu'elle «requiert, ensuite, que les instruments de coopération retenus soient judicieusement exploités».

Dans ce contexte, le Premier ministre a indiqué que la mise en £uvre de l'Accord de Paris «doit, dans ce cadre, garantir un traitement équilibré et adapté des moyens de mobilisation des ressources, y compris financières».

Il a ajouté que l'obligation faite, au titre de l'Accord de Paris, aux pays développés, de mobiliser 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 au profit des pays en voie de développement «constitue une avancée considérable qui doit, toutefois, se traduire sur le terrain par des actions concrètes».

Enfin, M. Sellal a constaté que «malgré les progrès réalisés, les pays africains font face à de grands défis que seule une meilleure concertation conjuguée à une répartition équitable des moyens de lutte pourraient aider à surmonter».

Concernant l'Algérie, M. Sellal a relevé que le pays «qui a accumulé une expertise importante dans ce domaine et qui souhaite la mettre à la disposition des pays africains, est pleinement disposé à poursuivre son action en faveur d'une meilleure prise en charge de ces défis pour un environnement sain».

M. Sellal est arrivé samedi à Addis-Abeba pour représenter le président de la République, Abdelaziz Bouteflika aux travaux de la 28ème session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UA.