EHU d’Oran : Mise en service d’une unité de chirurgie réparatrice

Publié par DKnews le 03-02-2017, 15h54 | 564

Une unité de chirurgie réparatrice, annexée au service chirurgie viscérale et laparoscopique a été mise en service dernièrement l’EHU "1er novembre" d’Oran, a-t-on appris mercredi du chef de service chirurgie générale à l’établissement.

Il s’agit d’une unité complémentaire à celle de la chirurgie bariatrique, seule structure publique du genre à l'échelle nationale, a indiqué Pr Mohamed Boubekeur, ajoutant que les patients ayant subi ce genre d'opérations seront automatiquement repris pour bénéficier d’interventions plastiques pour améliorer leur apparence.

La chirurgie réparatrice d'amaigrissement après obésité a pour objectif de remodeler la silhouette. Les importantes pertes de poids, des dizaines de kilos pour certains, cause un relâchement des tissus, a-t-on expliqué.

La nouvelle unité de quatre lits n’a pas encore tout le matériel et les équipements nécessaires, ce qui limite le nombre de prises en charge.

Quatre patients opérés jusque là ont subi des abdominoplasties (réparations au niveau du ventre). D’autres malades sont programmés pour les mois à venir, pour des chirurgies de réparation au niveau du ventre, des seins et des bras.

Une convention sera prochainement signée avec un chirurgien plasticien de renom, a annoncé Pr Boubekeur ajoutant qu’il s’agit d’un spécialiste algérien qui s’occupera probablement des cas les plus compliqués.

Plusieurs chirurgiens ont, par ailleurs, suivi une formation pour pouvoir intervenir dans cette unité, qui prendra en charge plus de patients après l’acquisition du matériel, prévu dans un proche avenir, a-t-on souligné.

Quelque dizaines de cas d’obésité sont pris en charge annuellement par l’unité de chirurgie bariatrique de l’EHUO depuis son ouverture en 2013. Plusieurs techniques y sont utilisées, notamment le bypass gastrique et la réduction gastrique (réduction de l’estomac).

La technique de l’anneau gastrique ne figure pas parmi les choix à l’EHUO. D’une part parce qu’il s’agit d’une technique très coûteuse, et d'autre part pour les risques de complications qui peuvent intervenir à cause d’éventuelles défaillances d’une longue prise en charge post opératoire, désobligeante pour le malade et pour le chirurgien, a-t-on indiqué.

L’unité de chirurgie bariatrique et celle de chirurgie de réparation prennent en charge des malades des quatre coins de l’Algérie. L’usage de la chirurgie laparoscopique favorise un rétablissement rapide des patients qui peuvent quitter l’hôpital quelques jours seulement après l'opération, a-t-on assuré.