Oncologie : 25 accélérateurs fonctionnels dans le secteur public

Publié par DKnews le 03-02-2017, 15h55 | 30

Les capacités de prise en charge en matière de radiothérapie des personnes atteintes de cancer ont été multipliées avec l'existence désormais de 25 accélérateurs fonctionnels dans le secteur public, a affirmé jeudi le président de l'Association algérienne d'oncologie médicale, Pr Kamel Bouzid.

«Les capacités de prise en charge, notamment en radiothérapie, ont été multipliées, puisqu'il y avait 6 accélérateurs fonctionnels en 2011 et, maintenant, nous comptons 25 dans le secteur public», a indiqué ce spécialiste sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne.

Promettant de multiplier davantage en 2017 les capacités fonctionnelles de la radiothérapie avec l'acquisition de 3 ou 4 nouveaux accélérateurs, le Pr Bouzid a relevé qu'il y a «un secteur privé qui se développe de plus en plus».

Il a estimé, dans ce sens, que «ce n'est pas suffisant, certes, mais on sent visiblement que la pression a sensiblement diminué», faisant remarquer que «les délais de rendez-vous dans les nouveaux centres ne dépassent pas les 15 jours».

S'agissant dé l'évaluation du plan national anti-cancer (2015-2019), il a souligné que «des progrès réels ont été réalisées», précisant que l'objectif principal est de réduire l'incidence d'ici à 2019. «Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre cet objectif de façon à lancer le 2e plan national anti-cancer 2020-2024», a-t-il assuré.

Evoquant le volet lié à la formation, le même spécialiste a mis en évidence la nécessité d'une adaptation des formations aux développements technologiques, estimant qu'il s'agit d'une «préoccupation» des ministères de l'Enseignement supérieur et de la Santé.

Mettant en avant l'existence d'une volonté de réformer les études médicales en graduation et en post-graduation, le Pr Bouzid a exprimé le souhait de voir cette volonté s'«exprimer sur le terrain à la prochaine rentrée universitaire».

Interrogé sur la question du non remboursement des soins chez le privé, l'intervenant a invité la Caisse nationale de l'assurance sociale (CNAS) à s'«entendre» avec le ministère de la Santé pour l'«actualisation la nomenclature des prestations médicales».