Prés de 1.500 à 2000 nouveaux cas de cancer de l’ovaire sont recensés annuellement chez les femmes en Algérie, a-t-on appris samedi du président de l’association «El Badr» d’aide aux malades du cancer.
«L’Algérie enregistre entre 1.500 à 2000 nouveaux cas de cancer de l’ovaire/an, mais le diagnostic de ce cancer se fait généralement à un stade très avancé, car ses symptômes passent presque inaperçus chez la femme atteinte», a déclaré Dr. Moussaoui Mustapha, en marge d’une journée de formation médicale sur le cancer de l’ovaire, organisée par son association à Blida à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer.
«Le cancer de l’ovaire représente un taux de 5% des types de cancer touchant les femmes en Algérie», a souligné Pr. Hammouda dans sa communication, ajoutant qu’il s’agit du 3ème type de cancer touchant les femmes après celui du sein et du col de l’utérus.
La moyenne d’âge chez la femme atteinte de ce genre de cancer est passée de 45 à 52 ans actuellement, a-t-elle souligné, imputant cette maladie à trois (3) facteurs principaux, qui sont les traitements hormonaux pris par la femme, le tabac et l’exposition à l’amiante, outre d’autres facteurs inconnus, liés entre autres à l’hérédité, l’environnement et aux habitudes alimentaires.
Cette praticienne a néanmoins estimé que le meilleur moyen de prévention contre ce type de cancer est de porter un enfant, en plus de l’allaitement naturel.
Le meilleur traitement indiqué pour ce cancer est généralement la chirurgie, par l’ablation des deux (2) ovaires, suivie d’une chimiothérapie, a souligné pour sa part Dr. Smaili, précisant que ce cas vaut pour les cancers diagnostiqués «à un stade non avancé», tout en soulignant l’importance d’accompagner cette prise en charge médicale par une psychothérapie pour la femme atteinte.
Cette 10ème journée de formation médicale du genre, organisée en collaboration avec le Centre anti cancer (CAC) de Blida, a vu la participation d’oncologues de plusieurs wilayas du pays.