La législation pharmaceutique vise à développer la production nationale

Publié par DKnews le 10-02-2017, 16h05 | 61

La législation pharmaceutique en Algérie vise à développer la production nationale, a affirmé jeudi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, plaidant pour des investissements dans ce domaine en dehors du marché algérien.

La législation pharmaceutique algérienne «n’a pas vocation à favoriser l’importation. Bien au contraire, elle vise à développer les capacités nationales de production», a précisé M. Boudiaf dans une allocution lue en son nom par sa représentante au ministère de la Santé, à l’ouverture de la 1ère conférence nord-africaine des affaires réglementaires et de pharmaco-économie.

Soulignant que cette législation est soumise à un processus de mise à niveau pour être aux «meilleurs standards internationaux», il a ajouté que celle-ci offre également aux investisseurs l’opportunité d’investir d’autres marchés «géographiquement, historiquement et politiquement proches du marché algérien».

Il a également considéré que l'industrie pharmaceutique nationale «doit être axée sur la satisfaction des besoins en médicaments essentiels, mais aussi sur la réduction des dépenses à l’importation, tout en assurant la disponibilité à un prix attractif».

M. Boudiaf a estimé, à ce propos, que les ressources financières consacrées à la prise en charge de la santé sont «conséquentes et durables», relevant que l’assurance-maladie couvre «la grande majorité de la population».

Autant de facteurs et bien d’autres qui «militent en faveur de l’investissement dans la production de médicaments», a-t-il expliqué.

Le ministre a tenu à rassurer les organisateurs de cette rencontre (la Société algérienne des affaires réglementaires et Pharmaco-économie) quant à son «engagement» en faveur de la maîtrise des connaissances et du savoir, considérant ces aspects comme étant le «gage» du développement économique et du système de la santé en Algérie.