Voter pour l’homme de la paix

Publié par Saïd Abjaoui le 16-04-2014, 20h34 | 68

C’est toujours avec le sentiment du devoir accompli que des associations se réunissent pour unir leurs efforts en vue de contribuer à diffuser au sein de la société civile la culture de la paix. L’investissement dans la diffusion de la culture de la paix se fait même en absence de conflits. 

Il s’agit bien de faire mûrir dans les esprits la culture de la paix. La paix doit procéder d’un réflexe. 
Il est heureux qu’en Algérie, il y ait une innovation, celle qui consiste en la création d’un mouvement axé sur la culture de la paix, et plus important encore, sur l’apprentissage de la culture de la paix. La paix serait-elle en position de rupture dans notre pays, dans notre voisinage, dans l’environnement international ? 

Quand bien même en Algérie, la tendance lourde n’est pas à la rupture de la paix, il importe que la classe politique ne reste pas figée sur le plan de la réflexion car le meilleur moyen d’immuniser la société contre un tel danger est bien de considérer que la paix est menacée. 
La parade doit être adoptée avec l’idée que la menace peut surgir, qu’elle est en attente, et il vaut mieux adopter une parade prévue contre de grandes menaces pour ne pas se trouver en situation de faiblesse quand il aurait fallu s’équiper de façon à se présenter en force au moment de l’agression. 
Pour en débattre, le forum de DK News a reçu comme invité Mme Bousbaâ Fatma-Zohra, présidente de l’ONPCP (Organisation nationale pour la promotion de la culture de la paix). 

Mme Bousbaâ a défini les attributions de l’organisation qu’elle préside en nous disant qu’il y a une démarche démocratique qui caractérise les débats au sein de celle-ci. 
Rappelons que le secrétaire général de l’organisation est M. Si Lakhdar Ould Setti, le conseiller national M. le Dr Boukhiers Feth, l’organique M. Bouraba Maâmar.  

La démarche de l’organisation est prévue pour donner à celle-ci une ambition internationale. La fin de la guerre froide a ouvert de nouvelles perspectives pour l’affirmation de la culture de la paix. Une culture de paix pour quel conflit puisqu’il y a de nouveaux types de conflit maintenant ? 
Des conflits inter-étatiques nous sommes passés à des conflits intra-étatiques qui induisent des parades différentes. Ce sont les conflits à l’intérieur des Etats qui prennent le pas sur les conflits entre Etats. 

Les conflits internes prolifèrent, avec manifestation de la violence pratiquement entre ethnies, entre porteurs de confessions différentes. L’ONPCP, née il y a quatre ans fait elle-même son apprentissage car tout est nouveau. Le cap cependant n’est pas perdu, c’est celui de la recherche de la paix et de sa consolidation.

Pour clôturer, Mme la présidente de l’ONPCP a d’abord décrit tout le confort de vie qui caractérise une paix retrouvée que garantit le fait d’aller voter en masse aujourd’hui 17 avril.