L'ancien Moudjahid, Djelloul Khatib, alias Commandant Djelloul, décédé dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 79 ans, a été inhumé jeudi au cimetière d'El-Alia à Alger, en présence de hauts responsables de l'Etat, des proches et de compagnons du défunt.
Les obsèques de l'enterrement se sont déroulées en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d'Etat, Directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, des membres du gouvernement, du conseiller à la présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi, et d'anciens ministres.
Le ministre des Moudjahidines, Tayeb Zitouni, a salué, dans une oraison funèbre, les qualités du défunt notamment son «engagement, dès son jeune âge, dans la Révolution de novembre 1954 ainsi que les responsabilités qu'il a eues à assumer après l'indépendance de l'Algérie». Né le 8 octobre 1936 à Alger, Djelloul Khatib était un fervent militant de la cause nationale.
Commandant Djelloul a également contribué à la professionnalisation de l'Armée de libération nationale (ALN) et a participé activement à la mise en place de l'Etat et de l'administration de l'Algérie après l'indépendance.
Au lendemain de l'indépendance, il occupa plusieurs hautes fonctions, dont celle de Secrétaire général du ministère de la Défense nationale, Secrétaire général de la Présidence, secrétaire d'Etat à la Fonction publique et la réforme administrative, comme il occupa également les postes de wali de Batna, de Constantine, et d'Oran.
Djelloul Khatib a assumé également durant son parcours les postes d'ambassadeur en Argentine et en Espagne.