Un programme de reboisement de 21.000 plants visant la restauration des espaces brûlés, en juillet dernier, du parc national de Gouraya (PNG) a été retenu par la conservation locale des forêts qui escompte le concrétiser par le biais d’une opération de volontariat.
Financé par le groupe Sonatrach et soutenu par le Croissant-Rouge algérien (C.R.A) et le mouvement associatif de la ville de Bejaia, le programme se prédestine à «revivifier les espaces perdus et rétablir leur paysage touristique», a souligné Ali Mahmoudi, le conservateur des forêts qui fixe sa concrétisation entre le 18 février et le 31 mars prochain.
Quelque 200 hectares sont ainsi visés. Ils concernent autant l’espace du Parc que sa périphérie immédiate qui englobe près de 14 villages répartis entre le quartier de Dar-Nacer, à la périphérie Nord de la ville, et la zone de Mézaia, à l’ouest, fortement affectée lors de ces derniers incendies. Le feu qui n’avait pas fait de victimes, ni touchés les habitations a surtout valu par son impact sur le manteau végétatif, ayant détruit des potagers et des dizaines d’arbres fruitiers, a-t-il rappelé.
Aussi la replantation va-t-elle donner la priorité aux espèces originelles brûlées, notamment le figuier et le caroubier (15.000 plants) et compléter autant que faire se peut par des essences forestières, a-t-on ajouté. L’incendie du parc de Gouraya, un site emblématique sur les hauteurs de Bejaia, ayant détruit 198 hectares de végétation, a traumatisé plus d’un.
Contenu dans la zone Ouest, d’aucuns ont pris peur de le voir s’étendre vers la région orientale qui regroupe l’essentiel des sites historiques et touristiques très fréquentés et qui de plus surplombe le port pétrolier.
Finalement, il y’a eu plus de peur que de mal. La végétation brûlée, en plus du phénomène de sa régénération naturelle, va être restaurée dans toute sa splendeur.