Les relations algéro-françaises, notamment, la coopération dans le domaine du culte ont été au centre d'un entretien, lundi à Alger, entre le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, et le candidat à la présidentielle française, Emmanuel Macron.
"Nous avons discuté des relations algéro-françaises, notamment en ce qui concerne le domaine du culte sur lequel nous avons partagé des réflexions communes sur la meilleure manière d'organiser les questions relatives à l'Islam en France", a déclaré M. Macron à la presse à l'issue de l'audience.
Il a précisé que les discussions ont porté, également, sur les "voies et moyens de lutter contre la radicalisation et la manière la plus harmonieuse pour y faire face".
"Nous souhaitons construire en France une relation apaisée et nouvelle qui rentre dans le 21ème siècle entre la République française et l'islam, en luttant contre tous les raccourcis et tous les amalgames et, en même temps, avoir une exigence réciproque qui est très importante, compte tenu de la forte présence d'Algériens en France", a-t-il affirmé.
De son coté, M. Aïssa a déclaré que son entretien avec le candidat à la présidentielle française s'est articulé autour des relations algéro-françaises, citant plus particulièrement celles liées à "l'islam et à l'expérience de l'Algérie en matière de lutte contre la radicalisation".
Il a souligné, à cet effet, que l'expérience dont jouit l'Algérie en matière de lutte contre la radicalisation est "positive et susceptible d'aider l'Europe en général et la France en particulier dans la lutte contre ce phénomène".
Le ministre a ajouté avoir échangé avec Macron les points de vue sur "les moyens de faire de la religion musulmane un vecteur de cohabitation et de modération".
