Conférence africaine sur la gouvernance de l'internet (CAGI), tenue lundi à Alger : Les acteurs des TIC appelés à investir dans les infrastructures en Afrique

Publié par DKnews le 14-02-2017, 18h21 | 46

Les participants à la Conférence africaine sur la gouvernance de l'internet (CAGI), tenue lundi à Alger, ont invité les grands acteurs des TIC à investir dans les infrastructures en Afrique et souligné l'importance d'un dialogue pour un partage équitable des bénéfices de l'internet.

«Nous invitons les grands acteurs des TIC à investir dans les infrastructures dont ils tirent profit dans les pays africains, et les fournisseurs de services de communication électronique à engager un dialogue pour un partage équitable des bénéfices de l'internet», ont indiqué les participants dans la Déclaration d'Alger ayant sanctionné les travaux de la Conférence.

«Nous demandons aux Etats africains de participer aux différents forums de Gouvernance de l'Internet, et de faire en sorte que leur rôle soit plus que consultatif dans la gestion des ressources Internet afin d'améliorer l'équité, l'efficacité et la compétitivité», ont, par ailleurs, appelé les participants dans la Déclaration lue par la ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication, Imane-Houda Faraoun, à la clôture des travaux.

Ainsi, les participants se sont engagés à élaborer une charte d'utilisation d'internet ayant pour objectif de «protéger les utilisateurs de l'internet, y compris contre la propagande des groupes terroristes et l'extrémisme violent et de veiller à la protection des droits de l'homme en ligne».

Ils se sont entendus en outre à £uvrer à la mise en place d'«un cadre global, transparent et inclusif de gouvernance de l'internet basé sur les principes d'ouverture, qui inclut la liberté d'expression, le respect et la protection de la vie privée, l'accès universel et l'interopérabilité technique, l'éthique et le respect de la diversité culturelle et linguistiques dans le cyberspace».

Un autre point qui figurait dans la Déclaration, «le développement d'un internet accessible et abordable sûr et fiable».

L'engagement des participants africains, a porté également sur «la promotion de la coordination entre les instances traitant de la gouvernance de l'internet dans les Etats africains».

La Déclaration d'Alger souligne également l'«utilité de mettre en place des mécanismes nécessaires à la protection des enfants en ligne et mener le plaidoyer pour que l'internet contribue à la lutte contre les fléaux sociaux».

Les participants, (ministres africains en charge du secteurs, conseillers techniques, experts, représentants de l'Union africaine, secrétaires généraux et chefs de délégations et représentants des organisations internationales) se sont entendus aussi à «développer une stratégie commune pour que les bénéfices économiques de l'Internet profitent au continent africain, et à promouvoir l'identité numérique africaine en favorisant le contenu local et le multilinguisme et encourager l'innovation, la formation technologique et les start-up africaines notamment en faveur de la jeunesse».