Libye : Les parties libyennes conviennent d'oeuvrer à la tenue d'élections parlementaires et présidentielle en février 2018

Publié par DKnews le 15-02-2017, 16h12 | 36

La rencontre ayant rassemblé plusieurs dirigeants libyens dont le chef du gouvernement d'entente nationale, Fayez El Sarraj et le Maréchal Khalifa Haftar a été sanctionnée mardi au Caire par un accord prévoyant d'oeuvrer à la tenue d'élections présidentielle et parlementaires en Libye en février 2018, a indiqué un communiqué publié au Caire à l'issue de cette réunion.

La réunion à laquelle a pris part le président du parlement libyen, Akila Salah a décidé la création d'une commission mixte, composée de 15 personnes au maximum, choisies parmi les membres du parlement et du Haut Conseil d'Etat, en vue de trouver les solutions à apporter aux questions en suspens et aboutir à une mouture consensuelle à soumettre au parlement libyen pour adoption, conformément à l'accord politique, signé en décembre 2015, sous l'égide de l'ONU.

Les dirigeants libyens sont parvenus, à l'issue d'une série de rencontres tenues dans plusieurs pays voisins dont l'Algérie, l'Egypte et la Tunisie, à un accord consacrant plusieurs constantes nationales «indéniables et immuables» dont la préservation de l'unité de la Libye et de son intégrité territoriale», ainsi que les exigences actuelles impliquant l'établissement d'un Etat fort qui jouit d'institutions solides, d'un peuple uni et d'une armée opérationnelle.

Les participants ont condamné «toute forme d'ingérence étrangère dans les affaires internes libyennes et l'effusion du sang des Libyens, tout en s'engageant à instaurer un Etat civil, démocratique et moderne, fondé sur les principes d'alternance pacifique au pouvoir, d'entente et d'acceptation de l'autre, outre le rejet de toute forme de marginalisation et d'exclusion, la consolidation de la réconciliation nationale et la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme».

Les dirigeants libyens ont convenu de traiter certaines questions contenues dans l'accord politique pour sortir le pays de l'actuelle crise. Il s'agit en l'occurrence de «la révision de la composante et des prérogatives du conseil présidentiel libyen du gouvernement d'union nationale sous la présidence d'Al Serradj, le poste de chef suprême de l'armée libyenne et ses prérogatives et l'élargissement de la qualité de membre du Haut Conseil de l'Etat, plus haute instance consultative dans le pays».

Il a été convenu également de l'organisation d'élections parlementaire et présidentielle en février 2018, au plus tard, en vertu de l'accord politique libyen parrainé par l'ONU.