Cinq nouveaux établissements scolaires ouvriront leurs portes à l’occasion de la prochaine rentrée scolaire dans les communes d’Akerrou, Azeffoun et Aït Chafaâ relevant de la daïra d’Azeffoun, à une soixantaine de kilomètres au nord est de Tizi Ouzou.
Lors d'une visite sur terrain, le wali a instruit les responsables locaux d’assurer un suivi régulier des structures éducatives en réalisation et dont la réception est prévue pour la prochaine rentrée, dans le but d’améliorer les conditions de scolarisation.
Dans la commune d’Azeffoun, trois projets sont attendus à la rentrée de septembre dans la zone de Tifrest, à savoir un lycée de 1000 places pédagogiques, une école primaire et un CEM.
La zone de Tifrest connaîtra également l’ouverture d’un nouveau CEM qui est à 50% d’avancement et dont la réception est attendue pour mai prochain, a-t-on indiqué sur place.
A Aït Chafaâ, le wali s’est enquis de l'état d'un cinquième projet de secteur de l’Education, un collège construit en remplacement de l’établissement déjà existant qui sera achevé en juin 2017, selon les estimations de l’entreprise.
Des logements non habités depuis quatre ans pour un problème d’assainissement
Toujours dans la commune d’Aït Chafaâ, Mohammed Boudarbali a visité les 60 logements livrés en 2012 dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire et qui demeurent non livrés à ce jour faute d’un réseau d’assainissement, a expliqué le directeur de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI).
Il a indiqué qu’en l’absence d’un rejet, l’assainissement n’est pas envisagé sur ce site qui renferme également 60 locaux commerciaux et une auberge de jeunes non exploitée pour la même contrainte. «On ne devrait pas construire sur un terrain qui ne réunit pas toutes les conditions nécessaires pour recevoir un programme de logements. Aujourd’hui, nous sommes devant une situation de fait qu’on doit prendre en charge en dégageant les solutions qui s’imposent», a-t-il observé.
Le problème d’absence de réseaux d’assainissement est posé également au niveau de la commune d’Aghribs, où des projets de 500 logements AADL et 340 autres de la formule public locatifs en réalisation font face à une contrainte similaire, selon les explications des chargés des chantiers.