« Les projets d'investissement communs ne reflètent pas les potentialités économiques des deux pays »

Publié par DKnews le 17-02-2017, 17h48 | 35

Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb a estimé, jeudi a Alger, que les projets d'investissement concrétisés entre l'Algérie et l'Arabie Saoudite entre 2002 et 2015 ne reflètent pas les potentialités des deux pays dans divers domaines économiques.

Lors d'une conférence de presse co-animée avec le ministre saoudien du Commerce et de l'Investissement, Madjed Abdullah Al Qassabi à la fin de la 12e session de la commission mixte, M. Bouchouareb a indiqué que le montant des 16 projets enregistrés entre 2002 et 2015 s'élevait à 416 millions USD, un chiffre, a-t-il dit, qui ne reflète pas les capacités et les potentialités des deux pays et leur volonté politique à promouvoir leur partenariat.

Concernant la création d'une joint-venture pour le développement, l'exploitation, la valorisation et la commercialisation du phosphate de la nouvelle mine de Djebel El Ank (sud de la wilaya de Tébessa) entre le holding saoudien Radiola et Asmidal, relevant du groupe industriel des mines (MANAL), M.  Bouchouareb a affirmé qu'il était encore tôt d'évoquer le coût du projet.  

«L'accord été signé hier (mercredi) et le projet fera l'objet d'une étude profonde par un bureau international qui évaluera la demande de la partie algérienne et les objectifs attendus par la partie saoudienne pour déterminer après le volume de l'investissement, les secteurs et la superficie nécessaire».

Huit (08) mémorandums d'entente et accords de partenariat économique ont signé mercredi à Alger entre des entreprises algériennes et saoudiennes à la faveur d'une rencontre d'affaires.

Les accords portent essentiellement sur les industries de transformation du phosphate, de production d'engrais, de papier et la gestion des structures de santé ainsi que les prestations hôtelières et la maintenance. 

A une question sur le financement de l'économie nationale, M.  Bouchouareb a indiqué que l'Algérie «n'a pour le moment pas besoin de recourir à l'endettement mais peut être que nous pourrions y réfléchir pour certains projets dont la faisabilité est avérée».

De son côté le ministre saoudien du Commerce et de l'Investissement, Madjed Abdullah Al Qassabi a indiqué que le groupe agroalimentaire Almarai a convenu avec des entreprises algériennes du même domaine d'une étude de faisabilité et d'un examen des opportunités d'investissement.