Selon le DG de la PCH, Mohamed Ayad : Aucune «rupture» de médicaments dans les hôpitaux

Publié par DKnews le 21-02-2017, 15h36 | 144

Il n'existe aucune «rupture» de médicaments dans les hôpitaux algériens, a affirmé lundi à Alger, le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Mohamed Ayad, soulignant une «évolution progressive» en matière d'acquisition de ces produits depuis quelques années.

Réagissant à des comptes-rendus médiatiques faisant état d'une «pénurie» enregistrée ces derniers temps sur certains médicaments (corticoïdes), M.Ayad a soutenu, lors d'une conférence de presse, qu'il n'existait «aucune rupture» d'approvisionnement en ces produits au niveau des structures hospitalières du pays.

Citant les médicaments concernés par la prétendue pénurie, le conférencier a précisé qu'un seul produit (Dexamethasone) fait effectivement l'objet d'une cessation de production par le seul fournisseur national qui en alimente la PCH et ce, a-t-il informé, pour des considérations relevant du producteur étranger initial.

En conséquence, une dérogation a été obtenue auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière permettant à la PCH de l'importer, a ajouté M. Ayad précisant que le médicament en question devra être disponible en Algérie dans les prochaines semaines.

D'ici là, a-t-il poursuivi, un stock permettant d'assurer les besoins des hôpitaux est disponible au niveau de la PCH, notant que la rupture «se situe probablement» au niveau des officines de pharmacie.

L'intervenant a tenu à rappeler qu'en l'absence d'un traitement donné, d'autres «alternatives» (dont des génériques) sont toujours disponibles pour remplacer celui-ci.

Il a fait savoir, à ce propos, que le cahier de charges des partenaires de la PCH oblige ces derniers à la tenir informée trois mois à l'avance en cas d'une éventuelle rupture, «sous peine» de sanctions, faisant savoir que sa structure traite avec environ une cinquantaine d'importateurs-producteurs nationaux et quelques 250 laboratoires pharmaceutiques internationaux.

Soulignant «une évolution progressive» en matière d'acquisition du médicaments depuis quelques années, M. Ayad a indiqué que l'Algérie a acheté l'équivalent de 75 milliards de DA en 2016, contre 62 milliards de DA en 2015 et 57 milliards de DA en 2014. S'agissant de la distribution de ces produits, l'équivalent de plus de 81milliards de DA a été enregistré en 2016, contre 74 milliards de DA l'année précédente et 64 milliards de DA en 2014.

En 2009, le volume d'achat des médicaments a été de l'ordre de 27 milliards de DA et celui de la distribution de 26 milliards de DA, a-t-il encore informé.