Production de pétrole : Les pays non-Opep atteignent 50% de leur objectif (Opep)

Publié par DKnews le 22-02-2017, 18h26 | 24

Les pays non-membres de l'Opep qui se sont joints à l'accord de l'Opep pour limiter la production mondiale du brut respectent leurs objectifs à hauteur de 50%, a affirmé mercredi à Londres Mohamed Saleh al-Sada, président en exercice de l'Opep et ministre qatari du Pétrole.

Il a par ailleurs estimé que la comptabilité était plus complexe pour les pays non-membres de l'Organisation et que les niveaux d'application pourraient être en réalité plus élevés.

L'Opep se félicite d'avoir fait plonger la production de ses pays membres en janvier et d'avoir atteint 90% de son objectif de réduction d'extraction pour les pays qui la composent.

Son secrétaire général, Mohammed Barkindo, a estimé mardi que ce taux approcherait 100% dans les mois à venir.

L'Opep a prévu une réduction de la production de ses membres de 1,2 million de barils par jour (mbj), tandis que 11 pays non-membres de l'Opep se sont engagés à limiter leur production de 558.000 barils par jour.

«C'est la première fois que nous avons des engagements venus de pays non-membres de l'Opep à surveiller.

Nous estimons que 50% de l'accord est respecté, mais le mécanisme de calcul est moins précis, car il n'y a pas toute l'organisation de l'Opep derrière», a tempéré Mohamed Saleh al-Sada, qui s'exprimait devant des journalistes en marge de la conférence International Petroleum Week, à Londres.

«Je pense que le niveau de participation pourrait en fait être plus élevé. Nous sommes sur la bonne tendance, et cela devrait se confirmer», a-t-il ajouté.

Conclu fin 2016, cet accord vise à limiter la production mondiale sur les six premiers mois de 2017 pour permettre au marché mondial, inondé par l'abondance de l'offre, de retrouver l'équilibre et de soutenir les cours du brut.

La Russie, un des plus grands producteurs mondiaux, a d'ores et déjà annoncé qu'elle n'atteindrait son objectif de baisse de 300.000 barils par jour qu'à la fin du mois d'avril.

«Cela nous permettra en mai et juin de produire exactement 300.000 barils par jour de moins qu'en octobre», a déclaré le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, la semaine dernière.