Faculté des sciences politiques de l'Université d'Alger : Le mouvement de protestation des enseignants suspendu

Publié par DKnews le 24-02-2017, 16h45 | 53

Les enseignants de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales ont momentanément suspendu, jeudi, leur mouvement de protestation entamé la semaine dernière jusqu'à la tenue de l'Assemblée générale prévue jeudi prochain.

Dans un communiqué sanctionnant l'Assemblée générale des enseignants de cette faculté, les enseignants ont décidé de suspendre momentanément leur mouvement de protestation entamé, lundi dernier, le temps de la tenue de l'AG prévue jeudi prochain, une décision prise «après examen des développements et des faits survenus depuis dimanche dernier».

Il a également été convenu de charger le comité de suivi délégué par l'Assemblée générale de contacter le recteur de l'université Alger 3 et de négocier avec lui selon la plate-forme des revendications soulevées.

Les enseignants ont appelé le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique à assister aux séances de dialogue en tant que «garant» entre le comité de suivi et le recteur de l'université. Il a également été décidé de lancer une action judiciaire au nom des enseignants agressés jeudi dernier à la Faculté des sciences politiques.

Les participants à la réunion sanctionnée par l'installation d'un comité de dialogue formé de plusieurs enseignants ont proposé l'entame du dialogue à partir de demain, selon le communiqué.

Les enseignants de la faculté des sciences politiques avaient exigé dimanche dernier à l'issue de leur Assemblée générale l'ouverture d'une enquête «urgente» pour identifier et punir les responsables des agressions commises contre les enseignants réunis le 16 février pour débattre de leur situation socioprofessionnelle et élire le bureau du syndicat de l'université d'Alger.

Dans une déclaration à l'issue de leur AG, les enseignants avaient condamné cette agression qui représente «un précédent d'une extrême gravité», et décidé «d'enclencher une grève de trois jours à partir de lundi, renouvelable si toutes les revendications ne sont pas prises en compte».