Alger : Ouverture d'un pavillon baptisé du nom de feu Mohammed Khadda au Musée public national des beaux-arts

Publié par DKnews le 03-03-2017, 16h47 | 141

Un pavillon consacré au défunt artiste Mohammed Khadda, et comprenant un nombre de ses œuvres, a été ouvert jeudi, au Musée public national des beaux-arts à Alger, en présence d'artistes et d'amoureux d'art.

Dans son allocution lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre de la Culture, M. Azzedine Mihoubi a déclaré que cet événement est «un jour historique dans le vie de l'art plastique algérien».
Qualifiant feu Khadda de « l'un des grands artistes au monde», M. Mihoubi a ajouté que le défunt «avait laissé son empreinte dans l'art plastique ainsi que dans d'autres arts».

Le ministre a annoncé, à l'occasion, l'ouverture prochaine du Musée de l'Art moderne à Oran (MAMO), qui se veut, «une grande impulsion pour l'art algérien, contribuant ainsi à remettre les beaux-arts au devant de la scène».

Le ministre a également révélé qu'une partie de la demeure du défunt artiste sera transformée en musée.

Le pavillon «retrace une vie entière de l'artiste, consacrée à la culture de son pays et à la création d'un art plastique moderne», a affirmé à l'APS la veuve de feu Mohammed Khadda, qui estime que ledit pavillon vient couronner ses efforts tendant à « faire connaître la grande contribution de Mohammed Khadda dans la culture algérienne». 

Ce pavillon comprend des oeuvres remontant aux différentes étapes de la vie de l'artiste « commençant depuis son stage jusqu'à ses dernières oeuvres», a ajouté Mme. Khadda.

L'ouverture de ce pavillon vient compléter la série des activités, lancée depuis fin 2016, en commémoration du 25éme anniversaire de la disparition de l'artiste, où un colloque lui a été consacré à l'université de Mostaganem, et une réédition de ses ouvrages a été réalisée.

Pour rappel, l'artiste algérien Mohammed Khadda (1930-1991), a laissé derrière lui un riche parcours dans le monde de l'art, où il y a inscrit son nom, et ce, en dépit du fait qu'il n'avait suivi aucun enseignement académique, et s'est imposé, de ce fait, comme l'un des plus importants artistes autodidactes de son époque.