Selon un bilan du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d'Alge : Recul des crimes de droit commun à Alger durant l'année 2016 (GN)

Publié par DKnews le 08-03-2017, 15h33 | 46

Un léger recul des crimes de droit commun a été enregistré dans la wilaya d'Alger durant l'année 2016, selon un bilan du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d'Alger.

Lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan des activités du groupement territorial d'Alger, le commandant du groupement, le colonel Sarhoud Smain, a indiqué que le nombre des crimes de droit commun (affaires de coups et blessures, meurtres et vols) au niveau de la Capitale a atteint 2817 en 2016, soit une baisse de 3,75% par rapport à 2015.

Affirmant que les unités et les brigades d'intervention de la Gendarmerie nationale avaient réussi à éliminer les foyers de criminalité dans la capitale, le colonel Sarhoud a fait état de la mise en place d'unités ambulantes et fixes pour le contrôle et la sécurité nouvelles agglomérations.

S'agissant des crimes de droit commun dans les affaires ayant trait aux biens, aux personnes, aux familles, aux moeurs et à l'ordre et sécurité publics, le chef du service de la police judiciaire, le commandant Guechichi Djamai, a souligné un recul de 3,47%  en 2016 où il a été enregistré 4460 affaires contre 4781 en 2015.

Précisant que toutes les affaires de meurtre durant les trois dernières années ont été résolus, il a indiqué que le mobile est dans la majorité des cas le vol et que auteurs sont nés pour la plupart entre 1990 et 1995.

Concernant la lutte contre le crime organisé durant l'année 2016, le commandant Guechichi a qualifié les résultats de «positifs» au vu de la hausse du nombre d'affaires traitées qui a atteint 570 affaires (+6,94%) par rapport à 2015. Il s'agit d'affaires liées à la drogue et aux psychotropes, à la falsification de billets de banque, à la migration et au séjour illégal et au port d'armes.

 Saisie de plus de 7 quintaux de kif traité et 24 g de cocaïne en 2016

En 2016, plus de 7 quintaux de kif traité, 24 g de cocaïne et plus de 2600 comprimés psychotropes ont été saisis à Alger par les unités du groupement territorial de la Gendarmerie nationale. La plupart des consommateurs de drogues sont âgés de moins 20 ans, alors que les dealers ont plus de 35 ans, selon les statistiques de la Gendarmerie nationale.

Le démantèlement de plusieurs réseaux spécialisés dans le trafic de drogues et de comprimés psychotropes a permis l'arrestation de plus de 500 individus qui ont été présentés devant les juridictions compétentes, alors que 382 autres ont été incarcérés, ajoute la même source.

Selon le commandant Guechichi, 11 adeptes de la secte El Ahmadiya ont été arrêtés dans le cadre d'une opération qui a permis la saisi du matériels informatiques et des tracts. 22 individus ont été arrêtés dans le cadre de 4 affaires liées au trafic de produits pyrotechniques, de pièces archéologiques et de produit parapharmaceutiques enregistrées également en 2016, a ajouté le même responsable.

Dans le cadre de la lutte contre les différents types de criminalité, 27 individus ont été arrêtés, 63 véhicules volés récupérés, en sus du traitement de 6 affaires d'homicide volontaire avec préméditation.
Soulignant le rôle de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui dans le règlement des différentes affaires, le commandant Guechichi a précisé que ledit institut est intervenu en 2016 dans 788 affaires et aidé à en élucider 224 autres, grâce aux empreintes et à l'ADN.

Le chef du service de l'ordre public, le commandant Menad El Hadj a affirmé, pour sa part, que la brigade de protection des mineurs de la Gendarmerie nationale à Alger a organisée durant la même période 75 campagnes de sensibilisation au niveau des établissements éducatifs et centres de formation professionnelle.

Les membres de la brigade ont participé à 48 enquêtes avec d'autres brigades pour mineurs, a-t-il ajouté.

La brigade de protection des mineurs a pris en charge plusieurs cas en danger moral, à savoir des enfants qui s'adonnaient à la mendicité ou en fugue, outre son intervention plus de 400 fois dans le cadre du contrôle des jardins d'enfants, de salons de thé, de cybercafés, de centres culturels et dans le cadre du plan Delphine, à travers les plages et les camps de vacances.