Selon des experts : Nécessité de préserver les équilibres généraux du budget de l’Etat

Publié par DKnews le 08-03-2017, 19h01 | 39

Les participants à une rencontre régionale sur les modalités d’application des nouvelles dispositions de l’article 120 de la loi de finances 2017, tenue mardi à Oran, ont insisté sur la préservation des équilibres généraux du budget de l’Etat.

«Il faut rationaliser et maîtriser les dépenses publiques en adoptant les nouvelles mesures contenues dans la Loi de finances 2017 dans son article 120 qui impose aux ordonnateurs (walis et ministres) à ne procéder à des engagements sur les autorisations de programme que dans la limite des crédits qui leur sont notifiés», a indiqué un expert financier représentant la direction général du budget au ministère des Finances.

«Un retour à l’orthodoxie financière est nécessaire dans ce contexte de contraintes financières», a souligné Mohamed Saïd Lezzam lors de cette rencontre régionale qui a vu la participation de 80 cadres financiers parmi les directeurs régionaux du Trésor, les contrôleurs financiers des wilayas dans l’Ouest et le Sud-ouest du pays.

«La gestion des deniers publics exige de la rigueur et de la transparence», a souligné, pour sa part, le directeur régional du Budget d’Alger, Mohamed Lounis, qui a expliqué que le dispositif juridique permet la gestion du budget d’équipement dans le respect total des activités accordées qui prennent en compte la situation économique de l’Etat.

«Ce dispositif permet d’avoir une meilleure visibilité et traçabilité de la dépense publique», a-t-il ajouté. Pour le directeur régional du Budget à Oran, Mohamed Sadout, «la démarche est prudentielle et doit être adoptée de manière à garantir le paiement des tiers», rappelant que l'engagement doit s’opérer en fonction de la disponibilité réelle des fonds publics.

Les débats ont porté sur des questions de type pratique concernant la mise en £uvre des dispositions de la Loi de finances 2017, notamment en ce qui concerne la gestion des comptes spéciaux du Trésor, à savoir «les comptes d’affectation spéciale» et les «comptes de gestion des opérations d’investissement public» au titre du budget d’équipement de l’Etat, la notification et la répartition des crédits.