Pour insuffler une dynamique à l’économie nationale : Nouvelle politique de développement de la PME

Publié par DKnews le 10-03-2017, 18h04 | 26

La nouvelle politique de développement de la petite et moyenne entreprise (PME) est appelée à prendre en charge les différentes lacunes et limites diagnostiquées pour insuffler une dynamique à l’économie nationale, a affirmé, jeudi à Ouargla, un cadre central du ministère de l’Industrie et des Mines.

Cette nouvelle politique se veut une réponse aux attentes des PME et une prise en charge des différentes lacunes et limites diagnostiquées, afin d’insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale basée sur une concertation permanente, a précisé Mourad Arif, directeur des études à la direction générale de la PME, lors d’une journée d’information sur la présentation de la loi 17-02 portant loi d’orientation sur le développement des PME.

Cette nouvelle politique est fondée sur une approche territoriale pour assurer une meilleure répartition des PME, reposant sur les avantages comparatifs des territoires, en plus d’une approche sectorielle pour mieux orienter le développement des PME sur des activités productives et de services en adéquation avec les évolutions technologiques, pour répondre à la demande de l’économie nationale notamment en matière de diversification, a-t-il expliqué.

Elle vise à promouvoir la PME, en tant que moyen de diversification et d’intégration de l’économie, et à valoriser le potentiel de production nationale, poursuit M. Arif, ajoutant que le renforcement de la contribution des PME dans la création de la richesse et des emplois, et la valorisation des ressources naturelles des territoires et des nouvelles technologies, sont d’autres objectifs ciblés par cette nouvelle vision.

La loi N°17-02 portant loi d’orientation sur le développement de la PME comporte 40 articles, comparativement à celle de 18-02 qui compte 28 articles, sachant que 22 articles ont fait l’objet de modifications et 14 nouveaux articles ont été insérés, signale-t-on.

Le Directeur général du Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR), Abderraouf Khalef, a fait savoir, de son côté, que le nombre de PME accompagnées, depuis la création de ce dispositif jusqu’à la fin de l’année écoulée, a atteint les 1.900 entités avec une valeur financière estimée à 150 milliards DA.

Versées dans divers créneaux économiques, tels que l’industrie les services et le BTPH, ces entreprises sont réparties sur les quatre coins du pays, à savoir environ 900 au Centre, 470 à l’Est, 347 à l’Ouest et 99 au Sud, dont une trentaine d’entreprises localisés sur le territoire de la wilaya d’Ouargla, a-t-il encore fait savoir.

Pour sa part, Khaled Azzaoui, directeur de la Caisse des crédits d’investissement pour les PME (CGCI-PME) a mis en relief les activités de cet organisme qui s’implique dans le soutien du développement de la PME, en facilitant leur accès aux crédits bancaires.

Le chef de l’exécutif de la wilaya d’Ouargla, Abdelkader Djellaoui, a mis l’accent dans son allocation d’ouverture sur la nécessité d’encourager l’investissement créateur de richesse et d’emplois, en aplanissant l’ensemble des contraintes administratives, notamment les faits bureaucratiques freinant son développement.

M. Djellaoui a insisté, en marge de la rencontre, sur l’importance que revêt la coordination entre l’ensemble des acteurs pour contribuer au développement de la PME dans la wilaya, déplorant, dans ce cadre, ‘‘un manque terrible de communication entre eux’’.

Organisée conjointement par la Direction locale de l’Industrie et des mines (DIM) et la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI-Oasis), cette journée d’information s’est déroulée en présence de différents acteurs et partenaires, dont des cadres et des responsables représentant différents dispositifs de l’emploi (ANDI, ANSEJ, CNAC, ANGEM), la Chambre de l’artisanat et des métiers (CAM) et des banques.