Médecine du sport : L'Ostéopathie, reconnue comme médecine complémentaire importante pour la pratique sportive

Publié par DKnews le 11-03-2017, 16h20 | 56

Les Congressistes au 4e congrès méditerranéen de médecine du sport, tenu vendredi au centre familial de Ben Aknoun (Alger), ont soutenu que l'Ostéopathie est reconnue, comme «médecine complémentaire», devenue importante pour la pratique sportive.

« L'Ostéopathie est une méthode thérapeutique manuelle qui s'intéresse et traite les troubles fonctionnels du corps humain et elle se distingue nettement des autres moyens d'intervention en thérapie manuelle», a expliqué le président de la société française de médecine manuelle orthopédique et Ostéopathie (SOFMMOO), Jean-Luc Garcia, en marge de son intervention lors du Congrès.

Au cours de son exposé, Garcia a donné un aperçu sur cette nouvelle méthode, reconnue en France comme médecine complémentaire qui a « son importance», tout en souhaitant, la voire en application dans d'autres pays dont l'Algérie. 

S'adressant aux présents dont des médecins algériens venus pour apprendre et échanger des idées avec les experts étrangers, le président de la SOFMMOO a aussi mis l'accent sur le rôle de la formation dans le domaine qui comprend l'étude détaillée de l'anatomie, de la biomécanique et de physique, mais également, de l'apprentissage de techniques précises de palpation et favoriser le développement d'une sensibilité palpatoire de ses outils de travail.

De son côté, le président sortant du Groupement Latin et méditerranéen de médecine du sport (GLMMS), le Docteur Noureddine Bendib a insisté sur la «formation pratique» des médecins algériens et tous ceux qui touchent à la pratique de la technique «l'Ostéopathie qui est très ancienne, mais toute nouvelle en Algérie».

« Nos médecins que ce soit, rhumatologues, médecins rééducateurs, orthopédistes, ou spécialistes en médecine du sport doivent saisir l'occasion des ateliers qui sont organisés lors de ce Congrès pour apprendre bien et efficacement et profiter de l'expérience des experts étrangers et spécialistes ici présents», a souligné Dr Bendib.  

Le 4e congrès méditerranéen de médecine du sport, organisé durant une journée par l'Association sportive des médecins du Grand Alger (ASMGA), en collaboration avec le Groupement Latin et méditerranéen de médecine du sport (GLMMS) et la société française de médecine manuelle orthopédique et Ostéopathie (SOFMMOO), sous l'égide du président du Comité Olympique et Sportif Algérien (COA), devrait prendre fin avec une série de recommandations.

Aussi, une assemblée générale élective sera tenue, en fin d'après midi, pour le renouvellement du bureau du Groupement Latin et méditerranéen de médecine du sport (GLMMS).

Le rendez-vous d'Alger enregistre la participation de référents de l'Ostéopathie de France, tout le staff de la (SOFMMOO) et une quinzaine d'experts étrangers et algériens ainsi que des médecins algériens de différentes spécialités.


«L'activité physique, un moyen efficace de prévention des maladies chroniques»

Le professeur Rachid Hanifi a estimé vendredi, en marge du 4è Congrès méditerranéen de médecine du sport, organisé au centre familial de Ben Aknoun (Alger), que la pratique d'une activité physique, reste « un moyen efficace de prévention» des maladies chroniques qui sont à l'origine de plus de «60% des décès, « Tout le monde connait les bienfaits de la pratique sportive qui se prescrit aujourd'hui sur ordonnance un peu partout dans le monde comme en France.

En Algérie, il faut qu'on y arrive nous aussi», a indiqué, Hanifi à l'APS, insistant, sur le fait, que le sport doit être pratiqué sous conditions et avec une surveillance médicale.

La technologie moderne, de l'avis de tous les présents au congrès méditerranéen de médecine du sport, réduit au strict minimum les efforts des citoyens d'où la nécessite d'une prise de conscience de tout le monde sur ce phénomène naturel.

« On va aller droit vers une catastrophe sanitaire si personne ne cherche a faire changer les choses.

Il faut doubler les efforts et multiplier les compagnes de sensibilisation, pour convaincre les gens à faire du sport pour éviter d'être malade.Même quand on est malade, il faut faire de l'activité physique afin d'éviter des complications invalidantes voir mortelle», a soutenu le professeur Hanifi, un des intervenants lors du Congrès.

L'ancien président du Comité olympique et sportif algérien (COA) et professeur en médecine du sport, a reconnu que la prise de conscience chez les citoyens «existe», mais souhaite surtout qu'«elle soit au niveau des responsables pour mettre les moyens à même d'encourager la pratique sportive, par l'ouverture des infrastructures aux gens pour leur permettre d'exercer».

« Je crois que les différentes instances sportives, à commencer par le COA et les fédérations comme celles des sports et travail, sports scolaires, ont un rôle extrêmement important», a-t-il ajouté, expliquant que les infrastructures qui existent déjà en nombre, « si elles ne sont pas utilisées à bon escient, elles n'ont pas lieu d'exister, et lorsqu'elles ne sont pas utilisées pour des compétitions, elles doivent laisser la place au sport-santé, qui est le capital le plus précieux qu'on peut avoir».