Palestine : L'IS réaffirme l'urgente nécessité de parvenir à une paix juste et durable sur la base de la solution à deux Etats

Publié par DKnews le 14-03-2017, 16h22 | 27

Le Conseil de l'Internationale Socialiste (IS) a réaffirmé l'urgente nécessité de parvenir à une paix juste et durable au Moyen-Orient sur la base de la solution à deux Etats.

L'IS a tenu récemment son congrès dans la ville colombienne Carthagène, autour du thème «pour un monde de paix, dans l'égalité et la solidarité». Ceci comprend la question palestinienne, en faveur de laquelle a été adoptée une déclaration qui réaffirme l'«urgente nécessité de parvenir à une paix juste et durable au Moyen-Orient».

L'IS a réaffirmé «son soutien à la solution à deux états, appelant à la fin à l'occupation israélienne en vue d'aboutir à une paix juste et durable fondée sur le droit international».

Les membres de l'IS ont réaffirmé, en outre, le droit du peuple palestinien à l'autodétermination, son droit à un Etat sur la base des frontières de juin 1967 avec El Qods-est comme capitale.

Les congressistes, ont reconnu, par ailleurs, l'Initiative de Paix Arabe comme «le seul cadre régional possible» en vue de rétablir la paix dans la région une fois qu'un accord entre Palestiniens et Israéliens et sur le statut final aura été conclu, dans le respect des droits du peuple palestinien reconnus sur le plan international en vertu du droit international. Aussi, l'IS a salué les efforts de la France en vue d'un cadre multilatéral pour le Processus de Paix au Moyen-Orient, fondé sur le droit international et les résolutions de l'ONU.

«De tels efforts doivent comprendre un échéancier précis, un mandat fondé sur le droit international et une méthode de mise en oeuvre, comprenant le fait de rendre des comptes», ont souligné les participants. Ils ont en outre exhorté l'administration des Etas-Unis à «exprimer son soutien sans équivoque à la solution à deux Etats», en réaffirmant le caractère «illégal» des colonies israéliennes.

Elle exhorte aussi l'administration américaine à «ne pas agir à l'encontre des résolutions de l'ONU», tout en appelant à l'application de la résolution 2334 du Conseil de Sécurité de l'ONU, du 23 décembre 2016, qui réaffirme le caractère illégal des colonies israéliennes.

Mettre fin au blocus et libérer les prisonniers politiques

Dans la même Déclaration, l'IS a exigé qu'il soit mis fin au blocus illégal imposé depuis dix ans par l'occupant israélien à l'encontre des 2 millions de Palestiniens de Ghaza, en demandant aussi la libération de «tous les prisonniers politiques palestiniens, les détenus administratifs et enfants emprisonnés» des géôles israéliennes.

L'organisation politique internationale, a dénoncé, dans le même document, les menaces contre les associations de la société citoyenne palestinienne, et en particulier contre «Al Haq», pour leur engagement auprès du Tribunal Pénal International.

«Nous condamnons aussi les obstacles imposés par Israël à l'encontre du travail d'associations internationales de défense des droits de l'Homme telles que Human Rights Watch», souligne -t on.
L'IS a exhorté «tous les membres à soutenir l'action des associations oeuvrant à une paix juste et durable, qui comprend l'application du Droit Humanitaire International et les Droits de l'Homme».

Les gouvernements qui n'ont pas reconnu l'Etat de Palestine, ont été invités à le faire, en particulier ceux qui sont dirigés par des membres de l'IS. Franchir ce pas constitue pour l'IS, «un investissement dans la paix entre Palestiniens et Israéliens».

Au final, l'IS a appelé tous ses membres «à présenter, défendre et à adopter dans leur Parlements respectifs, des résolutions appelant à mettre fin à l'occupation des territoires palestiniens, entamée par Israël en juin 1967».

L'internationale socialiste a tenu son congrès alors que les Palestiniens commémorent trois sombres anniversaires, dont celui des 100 ans de la Déclaration de Balfour et celui des 50 ans de l'occupation de 1967.


Palestine-Israël : Le syndicat français des journalistes dénonce la répression contre les journalistes palestiniens

Le Syndicat national des journalistes français (SNJ-CGT) a dénoncé dans une motion adoptée au congrès la répression exercée par l'occupant israélien à l’encontre des médias et des journalistes palestiniens, affirmant son soutien au combat du peuple palestinien.

«Le Syndicat national des journalistes (SNJ-CGT), réuni en congrès le 8 mars 2017, dénonce la répression exercée par les autorités israéliennes à l’encontre des médias et des journalistes palestiniens», est-il écrit dans une motion mise en ligne mardi sur le site du syndicat.

Le SNJ-CGT fait remarquer que les journalistes palestiniens «sont, non seulement en butte à la répression de l’armée israélienne dans les territoires occupés, mais doivent également faire face à la violence des milices des colons israéliens présents en toute illégalité au regard du droit international», notant que plus d’une dizaine d’entre eux sont toujours détenus.

«De nombreux journalistes palestiniens sont aujourd’hui détenus dans les prisons israéliennes, sans charges ni procès», a-t-il indiqué, faisant constater que le régime de l’Etat hébreux «utilise la détention administrative ù dénoncée internationalement ù pour tenter de faire taire les journalistes».

Le SNJ-CGT a dénoncé à cet effet les mesures de rétorsions à l’égard des journalistes palestiniens et déclaré soutenir leur lutte pour l’exercice de leur profession.

«Plus largement, le SNJ-CGT soutient le combat du peuple palestinien pour la reconnaissance de ses droits et la création de son Etat et apporte également son soutien aux journalistes et aux démocrates israéliens qui, dans des conditions difficiles, luttent contre l’occupation des territoires palestiniens et contre l’occupation».