Le président du groupe parlementaire d'amitié Algérie-France au Sénat français, Alain Neri a mis en avant lundi à Alger la nécessité de renforcer la présence des cultures algérienne et française dans les deux pays.
Dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien avec le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi au siège du ministère, M. Alain Neri a indiqué que «cette rencontre nous permettra d'oeuvrer de concert pour renforcer la présence des cultures algérienne et française dans les deux pays».
Après avoir mis en avant l'importance de la culture dans le raffermissement et l'approfondissement des relations entre les peuples, le parlementaire français a indiqué que le rôle de son groupe aujourd'hui consistait à défendre plus que jamais la culture et la liberté d'expression, notamment en cette conjoncture marquée par la montée de la pensée d'extrême droite en France, indiquant que «la culture a de tout temps été la première victime des ennemis de la liberté».
Il a souligné l'importance de diffuser la culture algérienne dans le monde et particulièrement en France, tout en relevant le soutien du groupe parlementaire d'amitié Algérie-France à cet objectif. Pour sa part, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a indiqué que le rencontre a été fructueuse pour les deux parties et a permis de passer en revue de nombreux aspects des relations culturelles algéro-françaises.
Il a rappelé la présence remarquable de l'Algérie dans les manifestations culturelles françaises, de même pour la France dans les manifestations culturelles organisées en Algérie, affirmant que la diversification de l'action culturelle entre les deux pays «témoigne de l'importance de la culture dans le renforcement des relations entre les deux pays», soulignant dans ce contexte la possibilité de tirer profit de l'expérience française dans certains domaines à l'image des arts plastiques, la restauration du patrimoine et la musique.
Le ministre a mis en exergue la nécessité de consacrer à la culture une place plus importante dans les relations bilatérales, ce qui permettra aux professionnels dans les différents domaines culturels de réaliser davantage de projets retenus dans le cadre des conventions conclues par les deux pays.
