Ghardaïa : Les dispositions de l’article 120 de Loi de Finances 2017 explicitées

Publié par DKnews le 17-03-2017, 15h33 | 115

Les nouvelles dispositions de l’article 120 de la Loi de finances 2017, qui consacre le principe de la maîtrise des dépenses publiques, ont focalisé, jeudi à Ghardaïa, les travaux d’une journée d’étude régionale de vulgarisation.

L’objectif de cette rencontre organisée par le ministère des Finances vise à lever les ambigüités et à instaurer une rigueur et transparence dans la maîtrise des dépenses et de la gestion des deniers publics, a fait savoir Mohamed Saïd Lezzam, membres du panel d’experts chargés de la vulgarisation de l’article 120 de la L.F 2017. Pour ce même responsable, les mesures contenues dans la Loi de finance 2017 imposent aux ordonnateurs (walis et ministres) à rationaliser et maitriser les dépenses publiques et à n’engager des projets qu’à la limite des crédits notifiés.

Devant les représentants et cadres du secteur des finances des wilayas de Ghardaïa, Ouargla, El-Oued, Biskra, Illizi et Tamanrasset, les membres du panel d’experts du ministère des Finances ont appelé à la maitrise des dépenses publiques, dictée par la situation financière du pays et à l’engagement de projets qu’en fonction de la disponibilité réelle des fonds.

De nombreuses questions portant sur la mise en £uvre dans la pratique des dispositions de la L.F 2017 ont été débattues durant cette journée d’études, notamment la gestion des comptes spéciaux du Trésor, à savoir "les comptes d’affectation spéciale" et les "comptes de gestion des opérations d’investissement public", au titre du budget d’équipement de l’Etat, et la notification et la répartition des crédits.

L’expert financier Lezzam a insisté sur le retour à «l’orthodoxie financière’’ nécessaire dans ce contexte de contraintes financières, avant d’appeler à un suivi rigoureux des crédits de paiement et la tenue d’une comptabilité annuelle de réalisation de projet.

L’ensemble des participants à cette rencontre d’une journée ont insisté sur la préservation des équilibres du budget de l’Etat, une meilleure maitrise de la gestion et la bonne gouvernance ainsi que la lutte contre le gaspillage.