Sahara occidental-Maroc : L'eurodéputée Lopez appelle à faire pression sur le Maroc pour libérer les prisonniers politiques de Gdeim Izik

Publié par DKnews le 18-03-2017, 15h56 | 45

L'eurodéputée Paloma Lopez, présente en sa qualité d'observataur, au procès des prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik qui se déroule à Rabat, a appelé l'union européenne à faire pression sur le Maroc pour ½libérer immédiatement les prisonniers politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik».

Paloma Lopez a en outre demandé selon le journal électronique ½Mundo Obrero.es»  à la commission européenne d'introduire dans son ordre du jour à l'ocacsion de la cession du conseil des droits de l'homme des nations unies à Genève, la situation au Sahara occidental comme une ½priorité, après avoir assisté à une audience du procès des 24 prisonniers politiques de Gdeim Izik.

Lopez a en outre souligné, ajoute la même source, que l'une des questions clés, est l'élargissement des compétences de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à ½l'observation et à la protection des droits de l'homme et l'½aboutissement à la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental dans les plus brefs délais».

Paloma Lopez a expliqué que ½le procès du groupe de Gdeim Izik a une nouvelle fois montré comment les droits les plus fondamentaux des prisonniers politiques sont violés». A ce titre elle a indiqué que ½des preuves préfabriquées et des aveux obtenus sous la torture ont été présentés dans ce procès que le jugé a accepté sans faire d'enquête sur ces allégations».

Elle a  a également dénoncé, a ajouté la même source, ½l'intimidation contre les familles des prisonniers, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Cour» et ½l'arrestation d'un journaliste sahraoui» ce qui prouve ½le caractère colonial de la justice marocaine».

L'union européenne si elle veut être ½ferme dans la défense des droits de l'homme», elle ne ½peut se limiter au dialogue politique ou aux finances et aux réforme judiciaires avec le  Maroc». Ceci, a-t-elle dit ½sert à légitimer l'occupation marocaine du territoire sahraoui et l'encourage a continuer les procédures arbitraires contre les étudiants  les journalistes et le groupe de Gdeim Izik».

De son côté, le chef du groupe de travail du moyen orient et de l'Afrique du parti espagnol Izquierda Unida , Jon Rodriguez , présent à Rabat à la tète d'une délégation du parti espagnol de l'izquierda unida pour assister à titre d'observateurs, au procès des prisonniers politiques de Gdeim Izik, a déclaré ½qu'aucune preuve concrète contre les accusés n'a été présentée depuis le début du procès». Après avoir entendu les chefs d'inculpation, a -t-il poursuivi  ½nous n'avons même pas vu un certificat de décès des victimes présumées et aucune preuve impliquant les accusés n'a été présentée «.

 Il a en outre souligné que ce ½procès est clairement motivée par la politique» avant d'ajouter que tous ½les accusés qui ont été interrogés jusqu'à présent ont dénoncé, toutes sortes de tortures physiques et psychologiques subies par les forces de sécurité marocaines pour obtenir des aveux forcés».

En outre a ajouté le même observateur, les interrogatoires ont porté principalement sur les mouvementent sociaux et  politiques du Sahara occidental occupé et leurs liens avec le Polisario plutôt que sur les accusations dont ils font l'objet».