Economie

La commission mixte algéro-congolaise, un instrument intergouvernemental qu’il faudra préserver

Publié par DKnews le 26-03-2017, 17h27 | 156
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La grande commission mixte algéro-congolaise est un instrument intergouvernemental qu’il "faudra préserver" et lui donner "toute l’autorité nécessaire" afin que la relation entre les deux pays puisse devenir "un partenariat auto-entretenu qui se nourrit des réalisations et des succès", a indiqué dimanche à Alger le ministre d’Etat,  ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. 

"La grande commission mixte est un instrument intergouvernemental qu’il faut préserver et lui donner toute l’autorité, mais dans le même temps, il faut que les opérateurs prennent en charge cette relation et lui imprimer la cadence qui lui convient et lui ouvrir toutes les perspectives dignes de nos relations", a souligné M. Lamamra à l’ouverture des travaux de la 7ème session de la grande commission mixte algéro-congolaise au Centre international des conférences (CIC). 

 

Le ministre qui coprésidé la séance d’ouverture avec son homologue congolais, Jean Claude Gakosso, a mis l'accent sur la nécessité de faire en sorte à ce qu’il y ait "une cohérence d’ensemble qui permettra à cette relation de devenir un partenariat auto-entretenu qui se nourrit des réalisations des succès" entre les deux pays.

 

Le chef de la diplomatie algérienne s’est dit également "convaincu" que des "mesures appropriées" seront prises dans ce sens, rappelant que la réunion des experts a fait ressortir "pas moins de 14 projets d’accords dans différents secteurs et identifié une douzaine d’autres accords nécessitant un travail complémentaire".

"Cela montre que nous sommes engagés résolument dans un processus de cette 7ème session de la grande commission mixte (...) et que nous nous retrouvons autour de grands idéaux, autour de grands projets continentaux et internationaux", a soutenu M. Lamamra, tout en saluant les "sacrifices que les Présidents des deux pays ont consentis pour leur propre pays et pour le continent africain".

Il a fait savoir également que les deux Présidents s'investissent pour mobiliser l’ensemble des opérateurs, tous secteurs confondus, en vue de bâtir des relations bilatérales "plus étroites, plus denses et mutuellement avantageuses" entre les deux pays.

De son côté, M. Gakosso a rendu hommage aux chefs d’Etat des deux pays pour leur "leadership" sur le continent africain, précisant que cette session devrait "nous permettre de consolider la coopération entre nos deux pays, notamment par la mise en œuvre effective de l’essentiel des résolutions issues des réunions préparatoires des experts de nos deux pays, tenue à Brazzaville en février dernier et actuellement à Alger".

Rappelant que la République du Congo "entretient, depuis de longues années, d’excellentes relations avec l’Algérie", M. Gokaosso a souligné que cette commission mixte donne l’occasion aux deux pays de "resserrer ces liens, d’approfondir l’amitié et de faire franchir un palier supplémentaire à la coopération bilatérale dans le but de bâtir un partenariat stratégique dans l’intérêt mutuel de nos deux peuples".

Le MAE congolais a fait savoir que cette session revêt une "importance particulière" aux plans politique et diplomatique à la faveur de la visite d’Etat qu’effectuera le président Denis Sassou-Nguesso à partir de lundi en Algérie.

Il a insisté sur la nécessité pour les deux pays de relancer leur coopération bilatérale en vue de "donner du contenu au nouveau cadre juridique très ambitieux défini par nos experts, le 1er mars 2017 à Brazzaville".

 

Pour le chef de la diplomatie congolaise, "la signature prochaine de plusieurs accords devant les plus hautes autorités de deux Etats, constituera, sans aucun doute, un tournant dans notre histoire commune et qui sera bientôt soutenu par l’accord relatif à l’exemption de visas pour les ressortissants des deux pays détenteurs du passeport diplomatique".

 

De même, les accords dans les domaines du commerce, des transports, de l’agriculture, de la formation et des technologies de l’information et de la communication "permettront, très certainement, d’augmenter le volume des  échanges économiques et commerciaux entre les deux pays", a-t-il assuré. 

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