Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi : « L'Etat protège et préserve le patrimoine matériel et immatériel »

Publié par DKnews le 14-04-2017, 16h16 | 18

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a affirmé jeudi au Conseil de la nation, en réponse à une question orale concernant le site historique Hippone à Annaba, que «l'Etat protège et préserve le patrimoine matériel et immatériel».

«L'Algérie comme d'autres pays de la Méditerranée recèle de nombreux vestiges romains», dont «200 sites archéologiques à Annaba seule relevant des ministères de la Culture et des Affaires religieuses et des wakfs», a indiqué le ministre devant le Conseil de la nation lors de d'une séance consacrée aux question orales sous la présidence de Abdelkader Bensalah.

Pour M. Mihoubi, la protection du patrimoine et sa promotion sont des missions auxquelles l'Etat s'attele, précisant que plus de 1000 agents de sécurité relevant de l'Office national de la protection des biens culturels sont en charge de de cette mission.

«L'aménagement des sites archéologiques exige la mobilisation des moyens, des enveloppes financières et des expertises en matière de protection et d'aménagement», a-t-il reconnu.

«Des sessions de formation sont organisées dans le cadre d'un partenariat avec des étrangers» parmi lesquels, des Allemands pour l'aménagement du musée de Cherchel et des Turques pour la rstauration de la mosquée Ketchaoua, a révélé M. Mihoubi.

Le ministre de la culture a fait savoir, dans ce sens, que «les fouilles archéologiques se poursuivent au niveau de plusieurs sites notamment Romains et Numides notamment les pyramides de Tiaret».  

Il a souligné également la nécessité de «faire de ces sites archéologiques une ressource économique et touristique en octroyant des concession pour leur exploitation «, ajoutant que «la mission de promotion incombe au ministère de tourisme».

Concernant les activités artistiques et culturelles organisées sur des sites archéologiques notamment Romains, M.Mihoubi a indiqué qu'«ces pratiques sont déconseillés, rappelant les théâtres alternatifs réalisés à Timgad et Djemila afin de préserver les sites authentiques».