Selon Le candidat à l’élection présidentielle française, Emmanuel Macron : «La colonisation a donné lieu à des violences qui ont nié l’humanité des victimes »

Publié par DKnews le 15-04-2017, 16h55 | 26

Le candidat à l’élection présidentielle française, Emmanuel Macron, a réaffirmé vendredi que la colonisation a donné lieu à des violences qui ont nié l’humanité des victimes, refusant de refouler le passé colonial de la France.

"La colonisation a donné lieu à des violences qui ont nié l’humanité des victimes. Je ne m’inscris pas dans la repentance, mais je ne souhaite pas non plus refouler ce passé dont la connaissance doit nous aider à construire un avenir apaisé", a expliqué, dans une interview à Jeune Afrique, le candidat que les derniers sondages donnent qualifié pour le deuxième tour.

Pour lui, "cet avenir apaisé en France peut permettre aux historiens de nous aider à regarder notre histoire en face", soulignant que "c’est en assumant la vérité sur notre histoire commune que nous pourrons regarder l’avenir avec confiance".

En ce qui concerne les futures relations de la France avec les pays du Maghreb, le fondateur du mouvement "En Marche !" a affirmé qu’ils sont des "partenaires essentiels" dans le cadre de l’initiative en direction de la Méditerranée et de l’Afrique qu’il souhaite engager dès le début de son mandat.
"La France a des relations fortes avec l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, et qui sont basées sur des relations humaines et des intérêts communs majeurs.

Ce seront des partenaires essentiels dans le cadre de l’initiative en direction de la Méditerranée et de l’Afrique que je souhaite engager dès le début de mon mandat", a-t-il expliqué, refusant de commenter la nature des relations entre le Maroc et l’Algérie car, a-t-il dit, "il s’agit de deux pays souverains".

"Je crois profondément à l’intérêt des pays du Maghreb à coopérer davantage, à intensifier leurs relations économiques, qui restent faibles, de la même manière qu’ils développent leurs relations avec le reste du continent africain", a-t-il soutenu.

Pour l’Afrique, il a insisté sur la mise en place d’un partenariat stratégique entre l’UE et l’UA pour "sortir des logiques de charité ou de clientélisme", souhaitant que la France, l’Europe et l’Afrique "saisissent ensemble les opportunités de ce continent d’avenir".

"Nous devons refonder notre relation avec l’Afrique pour créer un nouveau partenariat équilibré, de confiance et de croissance", a-t-il ajouté.