Le ministre de la Jeunesse et des Sports El Hadi Ould Ali a insisté, mardi à Bejaia, sur la nécessité d’entraide entre le ministère, la wilaya et les municipalités, de sorte à continuer à financer des projets commun et multiplier ainsi les infrastructures sportives et de jeunesse.
«Il y’a nécessité d’un travail d’entraide et de solidarité pour créer davantage d’espaces pour la densification de la pratique sportive et juvénile» , a-t-il souligné en marge d’une visite de travail effectuée dans la wilaya de Bejaia et au cours de laquelle, il a constaté de visu l’efficience d’une telle démarche, qui a permis, à quelques APC de réaliser des infrastructures de qualité, avec l’appui de la wilaya et de la direction de la jeunesse et des sports (DJS).
Le cas vaut principalement pour la municipalité d'El-kseur qui a concrétisé une piscine communale, dotée de deux bassins, l’un pour l’initiation et l’autre pour la compétition, dont l’inauguration définitive est prévue dans le courant du mois de mai prochain.
Et il vaut aussi pour celle de Bejaia, qui vient de lancer une structure similaire en plein centre-ville.
La localité d’Akbou, pour sa part, a pris sur elle, de financer la réhabilitation de tout son parc omnisport et surtout la pose d’un nouveau tartan pour son stade de football ainsi qu’un stade communal, en souffrance depuis plusieurs années à cause d’un contentieux urbanistique.
Le ministre, qui a passé en revue l’ensemble de ces structures, s’est «réjoui» de l'engagement des autorités locales pour aider à la densification des espaces de pratiques sportives dans leur commune, a fortiori Akbou, qui reste non seulement une école dans beaucoup de disciplines sportives mais aussi un centre de haute compétition, 70 de ces athlètes étant d’envergure international.
Il reste cependant que la région bute sur une carence de structures dont la persistance, est de nature, a-t-on estimé sur place, à faire renoncer beaucoup de volonté.
La situation se pose avec acuité au stade du parc omnisport ou près d’une trentaine de sections s’y relaie dans une folle programmation et dans des conditions de pratiques difficiles, selon les présidents de certaines sections, harassés surtout par l’état de la pelouse, littéralement piteux, a-t-on constaté. «C’est une démarche à encourager», a souligné le ministre, qui a émis le v£u de voire l’expérience se rééditer sous d’autres latitudes.
A ce titre, il a souligné que son département ministériel compte un portefeuille de pas moins de 161 projets d’une valeur de 19 milliards de dinars, dont l’essentiel est déjà opérationnel. Le ministre a tenu par ailleurs à souligner que les projets gelés en raison du contexte économique actuel, seront mis en £uvre, dés que l’état des finances publiques le permettront.