La Haute autorité de la communication (HAC) au Mali a pris une première mesure de fermeté concernant les radios privées du pays en raison du «désordre» constaté dans ce domaine, ont rapporté vendredi des médias locaux.
Selon le président de la HAC, Fodié Touré, cité par des médias, «47 radios privées émettant sans aucune autorisation administrative, ont été listées sur l’ensemble du territoire national».
Selon la même source, «elles ne bénéficieront pas du même traitement que les autres radios qui ont été créées sur la base d’un arrêté interministériel ou d’une autorisation provisoire».
Les radios «qui sont dans ces deux cas et qui ne sont pas totalement en règle, vont être accompagnées afin qu’elles se mettent en conformité avec la réglementation». Mais, a averti le président de la HAC, «il n’en sera pas de même pour les radios privées émettant dans la plus totale illégalité», a indiqué Fodié Touré.
«Pour ce qui concerne ces radios pirates», a-t-il ajouté, «elles ne doivent s’attendre à aucune mesure de clémence. Elles seront fermées. Nous ne cherchons à nuire à personne, nous voulons simplement mettre de l’ordre, pour l’intérêt du pays».
«Qui justifie la mesure de fermeture prise par l’instance de régulation: Ces radios pirates sont à la base de beaucoup de nuisances (interférences avec les radios émettant légalement, trouble du système sécuritaire aéroportuaire, perturbation de la communication des services de sécurité etc», a-t-il souligné.
Pour le président de la HAC, «une décision du même genre sera prise, dans les jours, pour assainir l’espace télévisuel» où, selon lui, «beaucoup de chaînes de télé (pirates) ont également été recensées».