Une forte participation aux élections "ouvrira des perspectives" et permettra d'autres réformes "impératives"

Publié par DKnews le 28-04-2017, 14h09 | 19

Une forte participation aux législatives du 4 mai prochain pour "ouvrir des perspectives", tant politiques, économiques que sociales et des institutions "crédibles"  en vue d'engager d'autres réformes "impératives", ont été parmi les mots d'ordre des leaders de partis politiques en ce jeudi, 19ème jour de la campagne électorale.

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a estimé à Médéa que les prochaines élections législatives sont une opportunité pour "fortifier socialement et politiquement" le pays et lui donner "les moyens de déjouer les dangers qui menacent sa stabilité et son intégrité".

Mme Hanoune a appelé les citoyens à se déplacer en masse pour exprimer leur choix, considérant que ce geste citoyen est en mesure d'"ouvrir des perspectives pour la population, en particulier les jeunes, d'apporter un début de solution au désespoir de ces derniers et à leur redonner confiance".

La secrétaire générale du PT a plaidé, d'autre part, pour l'instauration d'une grille nationale des salaires amovible afin de préserver le pouvoir d'achat des citoyens et stimuler la consommation, "conditions essentielles pour relancer l'économie et encourager l'investissement productif".

Le président du parti El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaïbeche, a, pour sa part, plaidé lors d'un meeting à Mila en faveur de l'édification d'un "Etat national" fondé sur les institutions et l'égalité des Algériens devant la loi.

M. Benbaïbeche a soutenu que l'édification de cet Etat exigeait "l'établissement d'institutions crédibles auprès du peuple", insistant, dans ce cadre, sur l'élection d'une Assemblée populaire nationale (APN) qui représente "réellement la volonté des électeurs" ainsi que l'émergence d'un pouvoir judiciaire "investi de la confiance des citoyens", et d'une  administration "neutre et dépolitisée".

En campagne à Annaba, le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a affirmé qu'une large participation aux élections législatives assurera "une légitimité nécessaire à l'engagement des réformes impératives pour la préservation de l'Algérie et sa stabilité".

Le président du MPA a considéré, à ce propos, que les réformes attendues "ne seront pas uniquement d'ordre économique", soulignant que "l'habilité politique (remboursement anticipé de la dette extérieure et constitution de  réserves de change) du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a permis à l'Algérie d'être aujourd'hui en mesure de faire face à la crise économique sur une durée de cinq ans, à condition, a-t-il observé, d'entamer des réformes économiques et de remédier aux manques enregistrés, notamment en matière de création d'entreprises".

Depuis Oum El Bouaghi, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a appelé les citoyens à voter massivement le 4 mai en faveur des listes de sa formation politique et, ce faisant, en faveur de "la stabilité politique et de la sécurité" et "davantage de réalisations et d'acquis" pour le pays.

Le secrétaire général du parti du FLN a déclaré qu'il ne fallait pas oublier que c'est "le FLN qui a bâti l'Etat algérien".

Le programme du parti du FLN est puisé dans celui du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé Ould Abbes, relevant que tout ce qui a été réalisé depuis 1999 s'inscrit dans le cadre de ce programme.

 

Une forte participation aux élections "cruciale pour l'avenir du pays"

 

Le secrétaire général du Front pour la bonne gouvernance (FBG), Aissa Belhadi, a, quant à lui, émis le voeu à Bejaia que les élections marquent le passage à une "2ème République" pour "transformer la démocratie et son exercice" dans le pays.

"Après 50 ans d'indépendance, l'heure est venue de passer à la 2ème république", a-t-il opiné, soulignant l'importance du prochaine scrutin pour "aller vers ce cap" et "participer d'ores et déjà à l'instauration d'un parlement crédible et  composé de compétences".

Le président du Parti des libertés (PL), Mohamed Zerrouki, a fustigé, depuis Tiaret, ceux qui "tentent de semer le doute en soutenant que les résultats du scrutin sont connus d'avance", soulignant que son parti fait "entièrement confiance" au président de la République qui s'est engagé à ce que les élections soient transparentes et intègres.

Par ailleurs, s'exprimant sur la campagne électorale, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a assuré à Tipasa qu'elle se déroulait dans le calme et que ses services n'ont enregistré aucun incident susceptible de porter atteinte à sa crédibilité, mettant l'accent sur le fait  qu'une forte participation des citoyens est "cruciale pour l'avenir du pays".

Après avoir fait un rappel de la décennie noire qui a failli "ravager le pays", M. Louh a affirmé que la période actuelle nécessite la conjugaison des efforts de tous et la poursuite des réformes engagées par le président de la République depuis son investiture en 1999, citant notamment la Réconciliation nationale et le confortement des libertés.

M. Louh s'est, également, félicité de "l'engagement" des organes d'information durant cette campagne, qui ont fait preuve de neutralité envers tous les partis et respecté le temps imparti à chaque candidat, jugeant que cela dénote un "niveau professionnel honorable".