L'Algérie a réalisé de grands progrès en matière des droits de l'Homme

Publié par DKnews le 28-04-2017, 14h10 | 33

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh, a indiqué jeudi à Tipasa que les droits de l'Homme constituaient "un tout indivisible", soulignant que l'Algérie qui a réalisé de grands progrès en la matière continuait d'œuvrer pour assurer "la meilleure prise en charge possible" à ses citoyens et aux ressortissants étrangers qu'il s'agisse des touristes ou des réfugiés.

"L'Algérie a beaucoup fait et continue de consentir des efforts en faveur de la protection des droits de l'Homme", a précisé le ministre dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de sortie de promotions qu'il a présidée à l'Ecole nationale de l'administration, ajoutant que "le pays a réalisé de grands progrès en la matière au cours des dernières années".

"Les droits de l'Homme participent d'un concept global indivisible qui implique le droit à la protection et à la sécurité des personnes, à la médecine et à l'éducation gratuites, à l'eau potable, au travail, ainsi que d'autres droits pleinement garantis en Algérie conformément à la charte internationale des droits de l'Homme", a souligné M. Louh.

Il a rappelé que la récente révision de la Constitution avait consacré les droits de l'Homme, notamment dans le code pénal, insistant sur le fait que la loi s'applique à tous.

"L'Algérie n'est pas prête à renoncer aux acquis réalisés grâce au président Abdelaziz Bouteflika", a ajouté le ministre, soulignant que la protection des droits de l'Homme comptait parmi ces acquis.

Il a, à cet égard, affirmé que l'Etat continuera à renforcer l'Etat de droit à travers des réformes en profondeur et à lutter contre tous les fléaux.

 

Des programmes religieux dans les prisons pour combattre l'extrémisme

 

Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh a annoncé jeudi à Tipaza que les prisonniers impliqués dans des affaires de terrorisme bénéficient depuis quelques temps de programmes religieux visant à combattre l'extrémisme, précisant que 7 individus poursuivis par la justice algérienne ont été remis à l'Algérie et 6 autres ont été extradés vers différents pays dans le cadre de la coopération internationale en matière de lutte antiterroriste.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie de sortie de promotion à l'Ecole d'adminisration pénitentiaire à Koléa (Tipaza), le ministre a indiqué que l'Algérie s'est appuyée sur une approche globale de lutte antiterroriste qui repose sur l'axe sécuritaire, économique, social et idéologique, qu'il a qualifié de "très important",  précisant que les prisonniers impliqués dans des affaires de terrorisme bénéficient de programmes religieux conformes au rite malékite et ce dans le cadre d'une convention avec le ministère des affaires religieuses.

Le ministre a souligné qu'il s'agit d'un axe "important" qui s'inscrit dans le cadre de la politique de réforme du système pénitentiaire et de la coopération internationale dans la lutte antiterroriste, soulignant que "le terrorisme n'a ni nationalité ni religion, une thèse, a-t-il dit, soutenue par l'Algérie depuis les années 90".

M. Louh qui a précisé avoir dévoilé cet axe pour la première fois, a indiqué que cette démarche a donné ses fruits avec des résultats "très positifs", soulignant qu'il a été constaté une meilleure réintégration des détenus pour des affaires de terrorisme, après leur sortie de prison.

S'agissant du second axe, la coopération internationale dans la lutte antiterroriste, le ministre a révélé que l'Algérie a signé des accords bilatéraux de lutte antiterroriste qui ont permis au cours des deux dernières années l'extradition vers l'Algérie de 7 individus impliqués dans des affaires de terrorisme et de trafic de drogue.

L'Algérie a procédé de son côté à l'extradition de 6 individus poursuivis par la justice de différents pays et impliqués dans des affaires de terrorisme et de trafic de drogue.

Le ministre a rappelé l'adoption récemment par le gouvernement américain d'un accord de coopération judiciaire dans le domaine pénal entre les deux pays entré en vigueur le 20 avril en cours, qualifiant les accords bilatéraux de "très importants" vu la propagation du terrorisme et du crime organisé transfrontalier et leur impact sur la stabilité et la sécurité des pays.

Le ministre de la Justice a plaidé en faveur de la sécurité et de la stabilité, deux facteurs importants de la relance économique et du développement. Il a mis en garde contre les conséquences de l'instabilité, rappelant ce qui se passe en Libye, au Yémen et en Syrie.