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Des partis politiques axent sur la vigilance et la participation massive

Publié par DKnews le 28-04-2017, 14h10 | 27
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Les partis politiques en lice pour les législatives du 4 mai ont appelé, au cours de meetings animés ces dernières 24 heures, à une participation massive au scrutin législatif pour imposer le changement, préserver les symboles de l'Etat et de la révolution nationale, insistant sur "la vigilance en vue de   préserver la sécurité et la stabilité de l’Algérie".

Depuis Chlef, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) Ahmed Ouyahia a appelé, à faire prévaloir la vigilance, en vue de préserver la sécurité et la stabilité de l’Algérie. "La stabilité ouvre la voie au développement, tout en permettant la poursuite du processus d’édification du pays", a-t-il dit.

Au volet socioéconomique, M. Ouyahia a souligné que le programme du RND vise la libération de l’économie de la dépendance aux hydrocarbures et milite pour "la poursuite de la politique sociale", instituée depuis la guerre de libération nationale.

Le chef du RND a clos son discours en appelant les citoyens à sortir en masse pour  faire entendre leurs voix, afin, a-t-il dit, de "poursuivre la bataille d’édification", qui est tributaire de la stabilité, de la sécurité et de l’unité du pays.

Animant un meeting à Tizi-Ouzou, la secrétaire générale, Louisa Hanoune, du parti des travailleurs (PT) a dit qu'elle œuvrera pour l’enseignement obligatoire de Tamazight à travers les 48 wilayas du pays.

Les députés du parti qui seront élus à l’Assemblée populaire nationale (APN) plaideront pour que cette langue devenue langue nationale et officielle grâce au combat des hommes et des femmes qui ont adhéré à la cause, "ait la place qu’elle mérite dans son pays à travers, notamment, son introduction comme matière obligatoire dans les écoles", a-t-elle précisé.

Louisa Hanoune a rappelé, sur un autre volet, l’importance qu’accorde son parti à l’amélioration des conditions socio-économiques du peuple algérien, notamment les couches moyennes et défavorisées dont le pouvoir d’achat a baissé depuis 2015 suite à l’adoption de la politique d’austérité induite par la baisse des prix de pétrole.

Plaidant, pour sa part, pour une société unie, le président de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ), Amar Ghoul, a axé son discours à Souk Ahras sur la préservation des symboles de l'Etat et de la Révolution nationale, qui relevaient, a-t-il indiqué, des "symboles du peuple, de la stabilité et de l'unité du pays".

De son côté le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a appelé à la nécessité de mobiliser et de sensibiliser les citoyens quant à l'importance des prochaines législatives. Le secrétaire général du FLN a qualifié ce rendez-vous d’étape décisive dans l'histoire du peuple qui doit contribuer à la  préservation de l'unité territoriale et la protection des frontières contre les complots visant à déstabiliser le pays".

La veille, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et représentant de l’alliance MSP-Front du changement, Abderrezak Mokri, a indiqué, à El Bayadh, que sa formation politique œuvre à édifier un Etat de droit garantissant l’égalité des chances à tous les Algériens.

Le représentant de l’alliance MSP-FC, a estimé que le pays dispose de potentialités pouvant lui permettre de devenir "leader dans plusieurs secteurs", à condition de faire preuve de "compétence, d’intégrité et d’honnêteté".

Le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a estimé, quant à lui, que le scrutin prochain est "un rendez-vous national pour l’édification, le parachèvement du projet civilisationnel algérien et le renforcement des institutions élues".

Il a relevé que le Mouvement El-Islah "milite pour un Etat civil où les droits et les libertés seront élargies et où les élites politique pourront activer en toute aisance, loin de toute pression".

 

Libérer l'activité politique  pour lui donner une crédibilité

 

Le secrétaire général du mouvement Nahda, Mohamed Douibi, qui a animé un meeting à Sétif, au nom de l’union  Nahda-Adala-Bina a plaidé pour la libération de l’activité politique, afin de lui donner de la "crédibilité".

Une voie qui fera, a-t-il dit,  "exploser les énergies", ce qui permettra de rendre la rationalisation de la gestion de l’argent public "possible et de concrétiser le développement souhaité".

Cela, a-t-il estimé, exige que "le citoyen algérien accomplisse son devoir électoral" car, selon lui, c’est "un droit politique", appelant, à ce propos, le citoyen à participer dans la gestion des affaires publiques à travers sa présence au sein des partis politiques et la société civile.

Par ailleurs, "un programme d'urgence pour la reconstruction des institutions de l'Etat algérien en focalisant sur des domaines précis, notamment l'éducation, la santé et la justice", a constitué l'idée principale développée mercredi à Blida par le président du parti Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaid.

M. Belaid a insisté sur "l'indépendance de la justice, épine dorsale de tout Etat", avant de relever que le programme de son parti a formulé "plusieurs propositions notamment celle relative à l'élection du président du Conseil Supérieur de la magistrature par les membres du Conseil".

Le président du Front El-Moustakbal a souligné l'impératif de la mise en valeur de l'agriculture pour "garantir l'autosuffisance, d'autant plus que l'Algérie dispose d'atouts lui permettant de développer ce domaine".

Il est à noter que les 955.426 électeurs issus de la communauté nationale établie à l'étranger seront appelés aux urnes dès samedi prochain pour élire leurs représentants à l'Assemblée dans le cadre des élections législatives du 4 mai 2017.

Les membres de la communauté nationale sont représentés par 8 députés au niveau de la chambre basse du Parlement représentant 4 zones géographiques à raison de deux députés par zone.

Sur les quatre zones géographiques établies, deux sont en France (zone I à Paris et zone II à Marseille). La zone III englobe les circonscriptions diplomatiques du Maghreb, Machrek, Afrique et Asie-Océanie, alors que la zone VI est composée des circonscriptions diplomatiques et consulaires d`Amérique et du reste de l'Europe (hors France).

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